L'insuffisance rénale aigue d'origine toxique

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L'insuffisance rénale aigue d'origine toxique

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Title: L'insuffisance rénale aigue d'origine toxique
Author: Hadane, Younes
Abstract: Etude rétrospective portant sur 82 dossiers de malades hospitalisés au service de « NEPHROLOGIE HEMODYALYSE » pour insuffisances rénales aiguës (IRA) dues à l’intoxication soit par : la paraphénylène diamine (PPD), la colchicine automne, des mélanges de plantes, l’alcool frelaté, les organophosphorés ou le nigelle, en excluant les IRA dues aux médicaments, sur une période de 9 ans (de Janvier 1995 à Mars 2004). Les résultats obtenus ont montré une prédominance féminine (78%) au cours de ces intoxications, aussi d’une tranche d’âge située entre 15 et 24 ans et d’un niveau socioéconomique moyen. La PPD a été le produit le plus fréquemment utilisé avec 87,8%, suivie des mélanges de plantes (4,88%), les organophosphorés et l’alcool frelaté avec 2,44%, puis la colchicine automne et le nigelle avec 1,22%. Tous les patients ont utilisé les produits toxiques par voie orale, dans un but suicidaire chez 86,6% d’entre eux et accidentellement chez 13,4%, cependant, les antécédents psychiatriques n’ont été notés que dans 13,41% prédominés par le syndrome dépressif grave. Cliniquement, l’atteinte rénale s’est manifestée par une IRA chez tous les patients mais à délais variables (72 heures comme délai moyen) après la prise du produit toxique, et par une oligoanurie chez 69 patients, soit 84,15% ; les 13 restants, soit 15,85% ont conservé une bonne diurèse. On a noté une instabilité hémodynamique chez 10 patients, des lésions cardiaques ischémiques chez 5 sujets, des troubles neurologiques (surtout de conscience) chez 52, et des signes respiratoires à type de dyspnée légère, modérée ou sévère chez 59 patients. L’étude paraclinique a relevé divers désordres hydroéléctrolytiques et surtout des signes de rhabdomyolyse massive chez 47 patients : CPK et LDH supérieurs à 100 fois la normale, taux de transaminases et de troponines élevés, hyperkaliémie supérieure à 6 mg/l. L’histologie, après ponction biopsie rénale réalisée chez 9 patients, a montré surtout une nécrose tubulaire aiguë chez 7 d’entre eux. Le traitement basé sur des mesures purement symptomatiques a associé : une trachéotomie de sauvetage chez 10 patients, une intubation ventilation assistée une hyperdiurèse alcaline chez 67, des diurétiques à base de Lasilix chez 75, et des séances d’épuration extra rénale chez 70 patients. Les complications ont été différentes, surtout à type de pneumopathie nosocomiale dans 47,6%, puis le sepsis grave dans 14,6% des cas, et enfin l’infection urinaire et le syndrome de détresse respiratoire dans 13,4% cas chacun. L’évolution a été marquée surtout par une récupération totale dans 48,48% des cas, le décès dans 45,1% et une récupération partielle chez 6,1% des patients.
Date: 2005

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