Traitement chirurgical des disjonctions acromioclaviculaires (A propos 25 cas)

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Traitement chirurgical des disjonctions acromioclaviculaires (A propos 25 cas)

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Title: Traitement chirurgical des disjonctions acromioclaviculaires (A propos 25 cas)
Author: Bah Alpha, Boubacar
Abstract: Cette étude est rétrospective, fondée sur 25 disjonctions acromio-claviculaires chez des patients traités chirurgicalement entre 1999 et 2003, tous adultes en majorité de sexe masculin (80%) et sportifs. Les lésions étaient récentes dans 76% des cas (19) et anciennes dans 24% (6). L'âge moyen au moment du traumatisme était de 29.88 ans (47-18 ans) et le recul moyen de 2.58 ans (1.5 à 5). Le délai entre l'accident et l'intervention fut de 2,7 jours en moyenne pour les formes récentes et de 28 jours pour les formes anciennes. L'épaule dominante a été atteinte dans tous les cas et le coté droit plus souvent que le coté gauche (68% des cas). Le mécanisme fut direct chez tous nos patients avec 24 chutes sur le moignon de l’épaule et un traumatisme direct par coup porté sur l’épaule. Tous étaient victimes d’accidents sportifs. le football était responsable de 11 cas, le judo de 9, le rugby de 1, la tennis de 2,le karaté de 2 et le handball de 2 cas. D'après la classification CLAS (compétition, loisir actif ou sédentaire) les proportions sont A +S= %, Compétition : 60%, Loisirs : 40%. Aucune lésion associée n’a été retrouvée. Il n’y avait pas lésion dégénérative pré-existante. Les trois principaux signes cliniques (la douleur l’impotence et la déformation) était associés dans 44% des cas. Les éléments de l’examen cliniques ont été inconstamment recherchés en urgence : la mobilité en touche de piano, témoin de l'instabilité frontale (présente dans 84,6% des cas et non pécisée dans 11.4% des cas), et le tiroir antéro-postérieur, témoin de l'instabilité sagittale, qui n'a été noté que dans 44% des cas. L'examen clinique, comparatif si possible, recherchait: une douleur à la palpation et à la mobilisation de l'A.A.C., une douleur lors de l'épreuve main-épaule opposée («cross arm test »), une saillie anormale de la clavicule, l'aspect de la cicatrice. Les patients ont été évalués selon le score de Constant sur 100 points. Sur le bilan radiographique de révision (clichés de face du cintre acromioclaviculaire) nous avons pris en compte quatre critères : la qualité de la réduction, chiffrée en fonction du pouracentage d’augmentation de la distance coracoclaviculaire du coté atteint par rapport au coté sain, l'existence d'une arthrose qui pouvait être évidente, absente, la présence d'ossifications acromio-claviculaires et coraco-claviculaires, enfin, l'existence ou non d'une lyse claviculaire. Les résultats obtenus étaient bons et excellents dans 88 % des cas selon le score de Constant et 80 % de nos patients étaient satisfaits de leur traitement. En accord avec la majorité des auteurs nous concluons à de très bons résultats pour le traitement chirurgical des disjonctions acromioclaviculaires.
Date: 2005

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