Caractérisation biochimique des cytokératines des cellules mésothéliates du rat, normales, transformées ou tumorales : Relation avec la présence d'autoanticorps spécifiques chez l'homme

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Caractérisation biochimique des cytokératines des cellules mésothéliates du rat, normales, transformées ou tumorales : Relation avec la présence d'autoanticorps spécifiques chez l'homme

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Title: Caractérisation biochimique des cytokératines des cellules mésothéliates du rat, normales, transformées ou tumorales : Relation avec la présence d'autoanticorps spécifiques chez l'homme
Author: Alaoui Slimani, Lalla Naïma
Abstract: L’étude de la transformation in vitro des cellules mésothéliales de rat a été réalisée en utilisant comme marqueur une famille de protéines du cytosquelette : la cytokératine. De plus, les cultures de cellules mésothéliales provenant d’une tumeur induite chez le rat par injection intra-pleurale de fibres de chrysotile ont été également étudiées. Les polypeptides constituant la cytokératine sont des protéines fibreuses insolubles dans un tampon aqueux neutre, en raison de leur richesse en cystéine. L’extraction des cytokératines nécessite l’emploi d’un agent dénaturant (urée ou dodecyl-sulfate de sodium) et d’un agent réducteur (β-mercaptoéthanol). Les cytokératines représentent 1% des protéines totales des cellules mésothéliales tumorales ou transformées alors qu’elles ne représentent que 0,2% des cellules normales. L’analyse par électrophorèses monodimensionnelle des cytokératines normales révèle la présence de nombreux polypeptides : 40-42-56-58-62 et 66 kD. Les cellules tumorales et transformées possèdent en plus deux polypeptides de 46 et 48 kD. La kératine extraite de la corne plantaire humaine présente des croissements antigéniques avec les cytokératines normales tumorales et transformées de rat. Des anticorps antikératine humaine révèlent deux polypeptides de poids moléculaires (56 et 62 kD) dans les cytokératines normales et tumorales et un polypeptide (62 kD) dans les cellules transformées. De même, l’antisérum anticytokératine tumorale est capable de révéler certains polypeptides de cellules normales (52 et 62 kD) et de kératine épidermique (50-56 et 62 kD). En utilisant une technique immunoenzymatique très sensible (ELISA) des auto-anticorps antikératine normale et tumorale ont été détectés dans les sérums et liquides pleuraux de malades ayant des carcinomes pulmonaires (mésothéliomes, adénocarcinomes, anaplasiques et épidermoïdes). Le titre en anticorps anti-cytokératine tumorale est augmenté par rapport au titre en anticorps antikératine normale dans les sérums de malades ayant un mésothéliome ou un cancer épidermoïde. Dans les liquides pleuraux, la phénomène inverse est observé chez les patients ayant un mésothéliome ainsi que chez les malades ayant un cancer épidermoïde et anaplasique, présentant des métastases pleurales. Dans ces pathologies, la masse tumorale pourrait agir comme un immunoadsorbant.
Date: 1986-06-30

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