LE PALUDISME D'IMPORTATION CHEZ LES MILITAIRES AYANT SEJOURNE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE EXPERIENCE DU SERVICE DE PARASITOLOGIE DE L'HOPITAL MILITAIRE MY ISMAIL DE MEKNES

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LE PALUDISME D'IMPORTATION CHEZ LES MILITAIRES AYANT SEJOURNE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE EXPERIENCE DU SERVICE DE PARASITOLOGIE DE L'HOPITAL MILITAIRE MY ISMAIL DE MEKNES

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Title: LE PALUDISME D'IMPORTATION CHEZ LES MILITAIRES AYANT SEJOURNE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE EXPERIENCE DU SERVICE DE PARASITOLOGIE DE L'HOPITAL MILITAIRE MY ISMAIL DE MEKNES
Author: MERRAS Karima
Abstract: Le paludisme est une maladie parasitaire due à un protozoaire du genre Plasmodium qui vit en intra érythrocytaire. Il est transmis à l'Homme par un insecte vecteur du genre anophelus . Le Maroc n'a enregistré aucun cas de paludisme autochtone depuis 2005. Cependant, il est toujours concerné par le paludisme d'importation. Les voyageurs d'une manière générale et les militaires en particulier, qui sont appelés souvent à servir dans les missions de maintien de paix en zones d'endémie, Sont susceptibles d'être atteints par cette parasitose. Nous avons mené une étude rétrospective au laboratoire de parasitologiemycologie en collaboration avec le service de médecine interne de l'Hôpital Militaire My Ismail de Meknès (HMMI), afin de préciser les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, biologiques, évolutives et préventives de ce paludisme d'importation. Entre le1er Janvier 2011 et le 31 Décembre 2020, nous avons colligé 354 cas (militaires). Leur âge moyen était de 35 {D8}+ 15 avec des extrêmes allant de 23ans à 58ans. 54,80% des cas (n= 194) ont séjourné en république centre africaine (RCA), 24,01% des cas (n=85) en république démocratique du Congo (RDC) et 21,19 % (n=75) en Côte d'ivoire. L'espèce la plus retrouvée était Plasmodium ovale (P. ovale) chez 73,4 % des cas (n=260). P. falciparum chez 24,3 % des cas (n=86), P. malariae chez 1,1% des cas (n=4). L'association P. ovale et P. falciparum a été mise en évidence chez 0,9% des cas (n=3). La fièvre était le symptôme majeur chez 99,72 des cas (n=353). Lors du séjour en zone d'endémie, la chimioprophylaxie était à base de la méfloquine chez 92,66% des cas (n=328) et la doxycycline chez 7,34% des cas (n=26)
Date: 2021

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