LES KYSTES HYDATIQUES DE LA RATE.

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LES KYSTES HYDATIQUES DE LA RATE.

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Title: LES KYSTES HYDATIQUES DE LA RATE.
Author: NAGGAR Amine
Abstract: Introduction: Le kyste hydatique de la rate est une localisation rare d'une maladie parasitaire endémique dans notre pays. Le siège splénique représente la troisième localisation en fréquence après le foie et le poumon. Objectifs: Etudier les aspects épidémiologiques et les manifestations cliniques de la maladie, déterminer la place des examens biologiques et radiologiques pour le diagnostic, et préciser la place des modalités thérapeutiques chirurgicales et du traitement médical. Matériels et méthodes: Nous présentons une étude rétrospective portant sur 13 cas d'hydatidose splénique, colligés au service de chirurgie viscérale B du centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat, entre Janvier 2005 et Décembre 2018. Résultats: L'âge moyen des patients était de 37,3 ans avec une prédominance féminine (84,6%). 69,2% des cas étaient d'origine rurale. L'antécédent de contact avec les chiens était retrouvé chez 84,6% des malades, et 46,2% avaient déjà été opérés pour kyste hydatique. La tableau clinique était dominé par la douleur de l'hypochondre gauche (84,6%), suivie de signes généraux (l'amaigrissement, l'asthénie et l'anorexie). L'échographie, demandée chez 10 patients, a posé le diagnostic dans 90% des cas. La tomodensitométrie, demandée chez 6 malades, avait une sensibilité de 100%. Tous les patients ont été opérés, la résection du dôme saillant était la méthode la plus utilisée (61,5%). L'albendazole a été prescrit en postopératoire chez 3 malades. Conclusion: L'hydatidose splénique est un diagnostic auquel il faut songer devant toute douleur trainante de l'hypochondre gauche, surtout dans un pays endémique comme le Maroc, particulièrement si des antécédents évocateurs sont retrouvés. Confirmer le diagnostic par l'échographie voire la tomodensitométrie est nécessaire. La chirurgie est le traitement de choix, souvent conservatrice, et parfois associée aux benzimidazolés. Toutefois, la prophylaxie demeure le meilleur traitement.
Date: 2019

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