Les fractures de l'extrémité inférieure du fémur.

Abstract

Ce travail est une étude rétrospective de 17 cas de fracture de l'EIF colligées au service de Traumatologie Orthopédie II de l'Hôpital Militaire d'Instruction Mohamed V de Rabat, sur une période de 6 ans de 2012 à 2017. L'objectif de notre travail est d'étudier les aspects épidémiologiques, anatomopathologiques, diagnostiques et thérapeutiques de ces fractures et de les comparer à ceux de la littérature. L'âge moyen de nos patients était de 45,64 ans, avec une prédominance masculine de 76,48% des cas. Une association lésionnelle a été retrouvée dans 47,05% des cas. Les AVP représentaient l'étiologie la plus fréquente dans 58,82% des cas. Les classifications de la SOFCOT et de NORDIN ont été adoptées. Les fractures sus et inter condyliennes simples de type IV étaient les plus observées dans 35,29% des cas. Le traitement était chirurgical dans 100% des cas. Différentes méthodes d'ostéosynthèse ont été utilisées, la vis-plaque DCS dans 52,94% des cas, le vissage dans 41,17% des cas, l'enclouage centromédullaire rétrograde dans 17,64% des cas, l'exo-fixation dans 11,76% des cas et le brochage dans 5,88% des cas. Tous les malades ont bénéficié d'une rééducation fonctionnelle postopératoire. Lescomplications retrouvées : '{09} Raideur du genou dans 11,76% des cas. '{09} Pseudarthrose dans 5,88% des cas. '{09} Sepsis sur matériel d'ostéosynthèse dans 5,88% des cas. '{09} Cal vicieux dans 5,88% des cas. Nos résultats étaient très bons dans 58,82% des cas, bons dans 23,52% des cas, et moyens dans 17,64% des cas selon les critères de la SOFCOT. Le pronostic des fractures de l'EIF dépend de son type anatomopathologique et des lésions associées homolatérales. La qualité du geste chirurgical et la précocité de la rééducation sont pourvoyeurs d'un résultat fonctionnel optimal.