LES PROCESSUS ORBITAIRES : A PROPOS DE 34 CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE.

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LES PROCESSUS ORBITAIRES : A PROPOS DE 34 CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE.

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Title: LES PROCESSUS ORBITAIRES : A PROPOS DE 34 CAS ET REVUE DE LA LITTERATURE.
Author: Laila El Arabi
Abstract: : pathologies rares, les lésions de l'orbite au sens large du terme se présentent cliniquement selon un tableau stéréotypé. Ces lésions sont très variées. Certaines pathologies fréquentes sont très connues, d'autres exceptionnelles posent un problème diagnostique et thérapeutique. Le but de ce travail est de présenter une expérience modeste sur la prise en charge des lésions orbitaires dans le service de neurochirurgie de l'HMIMV de Rabat. Matériel et méthodes : c'est une étude rétrospective descriptive qui a concerné tous les patients colligés dans le service de neurochirurgie de l'HMIMV, porteurs d'un processus orbitaire entre Avril 2001 et Novembre 2009. L'exploration s'est faite par une fiche précisant les données cliniques, neuroradiologiques, thérapeutiques, histologiques, et évolutifs de chaque patient. C'est ainsi que 34 cas ont été colligés, mais seuls 28 patients dont le dossier est exploitable feront l'objet de cette étude. Les malades ont bénéficiés d'une évaluation neuroradiologique par une TDM et/ou une IRM. La voie d'abord a été adaptée selon la topographie et le type de la lésion suspectée en préopératoire. Dans tous les cas une étude histologique, bactériologique, et mycologique a été systématique. Résultats : 28 cas de processus orbitaires ont été colligés. L'âge moyen est de 31,7 ans, avec des extrêmes allant de 12 ans à 78 ans. Les enfants représentent 21,4 % dans cette série. Il existe une prédominance masculine : 17 hommes contre 11 femmes. Le signe clinique le plus fréquent est l'exophtalmie présente chez 78,5 % des patients, suivie par la tuméfaction de l'angle interne de l'orbite. Les autres signes ophtalmologiques sont présents chez 39,28 % des cas. Un contexte de neurofibromatose de type I a été retrouvé chez 1 cas. Une TDM crânio-orbitaire a été effectuée chez 78,5 % et une IRM chez 64,8 % des cas. Les deux chez 42,85 %. 25 malades ont été opérés. L'orbitotomie latérale avec dépose orbitaire a été effectuée chez 7 cas, la voie sourcilière dans 5 cas, la voie paralatéronasale plus ou moins élargie vers le bas chez 5 patients, et la voie fronto-orbito-zygomatique chez 6 cas. Un abcès orbitaire a été traité par une simple ponction par voie externe, suivie par une oxygénothérapie hyperbare. En dernier, une patiente porteuse d'un cylindrome de la base envahissant le sinus maxillaire, l'orbite, et l'éthmôide a bénéficié d'une réduction tumorale par voie trans-maxillaire. Quant à la nature histologique des lésions, les mucocèles viennent en premier chez 9 cas : la mucocèle a été isolée chez 4 cas, et secondaire ou co-existe avec des lésions dans 5 cas. Il s'agissait d'ostéo-mucocèle (2cas), de fibrome ossifiant (1cas), d'ostéo-chondrome (1 cas), et d'un méningiome des fosses nasales récidivant sous forme de méningiome éthmôido-orbitaire, sur une mucocèle satellite. Les autres types histologiques sont représentés par 4 hémangiomes caverneux, trois méningiomes sphéno-orbitaires, trois gliomes du nerf optique, deux cylindromes, deux abcès orbitaires, une dysplasie fibreuse, un esthésioneuroblastome olfactif à extension orbitaire, un chondrosarcome mésenchymateux, un kyste hydatique, et un rhabdomyosarcome. L'évolution a été marquée par la régression spectaculaire de l'exophtalmie et du préjudice esthétique chez la majorité des cas. Le suivi moyen est de 3 ans, sur des extrémités allant de 3 mois à 7ans. Discussion : La fréquence et la nature des processus varie selon que la série émane d'un service d'ophtalmologie, de neurochirurgie, ou de groupes mixtes. Dans notre contexte, nous avons constaté que les mucocèles viennent en premier, le plus souvent suite à un traumatisme crânio-orbitaire, ou suite à une lésion causale fronto-orbitaire, avec en premier les ostéo-mucocèles. Cette étude montre que la maitrise des voies d'abord de l'orbite, donne d'excellents résultats fonctionnels. D'autres tumeurs malignes posent le problème d'être carcinologiques. Dans cette série, les voies mini-invasives latérale et sourcilière ont permis de bien traiter ces malades, avec des résultats très satisfaisants. La prévention des lésions infectieuses (abcès et kyste hydatique) reste primordiale. Conclusion : Les processus expansifs de l'orbite constituent une pathologie quoi que rare peut compromettre aussi bien le pronostic fonctionnel visuel par l'extension intra-orbitaire et endocrânienne que le pronostic vital pour les tumeurs malignes. Les différentes voies d'abord mini-invasives de l'orbite ont permis de traiter ces processus avec de bons résultats esthétiques et peu de morbidité.
Date: 2010

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