contribution a l’etude des proprietes antitumorales d’extraits de la propolis d’origine marocaine et de l’artemisinine (etude cellulaire et moléculaire in vitro et in vivo)

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contribution a l’etude des proprietes antitumorales d’extraits de la propolis d’origine marocaine et de l’artemisinine (etude cellulaire et moléculaire in vitro et in vivo)

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Title: contribution a l’etude des proprietes antitumorales d’extraits de la propolis d’origine marocaine et de l’artemisinine (etude cellulaire et moléculaire in vitro et in vivo)
Author: AIT MOUSE HASSAN
Abstract: Lors de ce travail de thèse des essais cellulaires et moléculaires in vitro et des essais in vivo sur des souris du modèle DBA2/H2D ont abordé pour la première fois des aspects concernant le potentiel anti-tumoral des extraits de la propolis produite localement (Région de Beni Mellal Maroc). L’investigation des effets anti-tumoraux de l’artémisinine, originaire de la plante Artemisia annua a aussi été abordée. La combinaison des extraits de propolis et de l’artémisinine ont pour la première fois confirmé le mode d’action de cette molécule ainsi que l’effet antagoniste des extraits de propolis contenant des flavonoïdes et autres molécules ayant un grand potentiel cytotoxique sélectif et antioxydant, contre l’action cytotoxique de l’artémisinine essentiellement basée sur la production des espèces réactives de l’oxygène (ROS). L'extrait éthanolique de la propolis (EEP), ainsi que l’extrait à l'acétate d'éthyle (EAEP), exercent une activité cytotoxique in vitro d'une manière dose dépendante contre les cellules des lignées Hep2, P815 et BSR. EAEP induit l’apoptose dans les cellules P815 (marquage à l’annexineV). Les valeurs des IC50 sont comprises entre 15 et 38 μg/mL. Cette activité ne dépend pas seulement de la composition chimique de l'extrait (analyse par HPLC/ESI-MS), mais elle dépend aussi des cellules tumorales cibles. L’effet cytotoxique de ces extraits sur les cellules PBMC a été très faible comparativement à celui induit sur les cellules tumorales. D'autre part, le traitement par voie orale des souris (DBA2/P815) portant des tumeurs avec l’extrait éthanolique de propolis (5 mg et 2,5 mg par souris tous les quatre jours, cinq fois pour deux groupes différents en répétitions avec témoins, réduit significativement le volume de la tumeur (1,2cm3 et 2,7 cm3 pour les groupes traités contre 3,5 cm3 pour les témoins). Concernant l’artémisinine (ART), l’étude s’est intéressée à la cytotoxicité différentielle de l'artémisinine sur les lignées de cellules tumorales P815 et BSR. Les valeurs des IC50 sont 12 μM pour P815 et 52μM pour BSR. Ces études de cytotoxicité in vitro ont été complétées par l’étude de l’apoptose par électrophorèse de l'ADN apoptotique fragmenté et par le test de marquage à l'annexine V-streptavidine-FITC. L'apoptose a été induite par l’artémisinine dans P815, et non dans BSR. En outre, la synergie in vitro entre l’artémisinine et la vincristine a été examinée. L’administration orale de l'artémisinine a inhibé le développement des tumeurs solides chez les souris du modèle murin DBA2. Cela suggère l'existence d'interactions moléculaires différentes entre les lignées de cellules étudiées et l’artémisinine. Pour la première fois, les résultats obtenus montrent que la combinaison de l’artémisinine avec les extraits de propolis d’origine marocaine (EEP et EAEP) aboutit à l’antagonisme en ce qui concerne la cytotoxicité de l’artémisinine vis-à-vis des cellules P815. Ces résultats, confirment en même temps le mode d’action cytotoxique principal de l’ART. Cet effet antagoniste des extraits est dose dépendant en présence d’une dose fixe de l’ART (IC30). En effet, cette molécule produit son effet cytotoxique par la génération de peroxydes (ROS) suite à la réaction de son noyau trioxane (enodoperoxyde) avec le fer ferreux au sein des cellules. Ces espèces réactives de l’oxygène (ROS) ainsi produites vont tuer les cellules en oxydant les lipides membranaires et d’autres structures vitales des cellules. Ces résultats mettent en évidence et confirment de manière très intéressante le mode d’action de l’artémisinine ainsi que les interactions éventuelles entre les produits naturels et certaines drogues utilisées en chimiothérapie anticancéreuse.
Date: 2016

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