approche épidémiologique du diabète type 2 dans la région de béni mellal-khénifra : profil et état des lieux.

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approche épidémiologique du diabète type 2 dans la région de béni mellal-khénifra : profil et état des lieux.

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Title: approche épidémiologique du diabète type 2 dans la région de béni mellal-khénifra : profil et état des lieux.
Author: CHETOUI AHMED
Abstract: Bien que le Maroc soit classé comme pays à forte prévalence de diabète, la maladie n’a pas fait l’objet d’une surveillance épidémiologique régulière. De plus, les rares études sur la thématique n’ont concerné que quelques régions, ce qui rend difficile la généralisation des résultats de ces études à d'autres régions. Dans ce sens, ce travail se propose de contribuer à mieux comprendre les facteurs impliqués dans les difficultés de prise en charge du diabète et de déterminer ainsi le profil épidémiologique des diabétiques de la région Béni Mellal-Khénifra. Les enquêtes de cette étude ont mobilisé un échantillon de 2070 patients diabétiques de type 2 dont 67,8% étaient de sexe féminin. L’âge moyen était de 56,25±12,16 ans et plus de 69% des participants étaient analphabètes. Sur le plan clinique, la maladie est héréditaire chez 54,8% des participants avec une ancienneté moyenne de 8,39±6,69 ans, et la modalité de traitement la plus utilisée était les antidiabétiques oraux chez 53,0% des participants. Le recrutement des participants est basé sur un échantillonnage aléatoire à plusieurs niveaux. Les résultats de cette étude ont montré que le contrôle glycémique était inadéquat chez 66,3% des diabétiques, en particulier chez les participants ayant une durée plus longue de la maladie et chez ceux sous insulinothérapie seule ou associée à des antidiabétiques oraux. La prévalence de surpoids (69,2%), de l'obésité générale (28,8%) et de l’obésité abdominale (73,7%) était élevée parmi les diabétiques. L'obésité générale était associée au sexe féminin, à l'âge avancé et au bon contrôle glycémique, tandis que l'obésité abdominale était associée au sexe féminin et au traitement à l'insuline. Concernant le régime alimentaire, il se basait sur l’interdiction de tous les aliments ayant un gout sucré, et non pas sur sa teneur en carbohydrates. De plus l’étude a révélé que les pratiques alimentaires des enquêtés n’étaient pas satisfaisantes. En effet, les repas n’étaient pas pris à des heures fixes que par 43,2% des enquêtés. En matière des croyances sur l’alimentation, les participants semblaient avoir généralement compris certains messages simples reçus sur l’alimentation des diabétiques, mais leur mise en pratique restait problématique. Les recommandations de l’activité physique (AP) ont été atteintes par 77,7% des participants et elles étaient significativement plus respectées par les célibataires, les instruits, les individus sous ADO et les participants ayant des antécédents familiaux de diabète. Bien que ces prévalences étaient élevées, le temps moyen de sédentarité était très élevé (35,66±16,88 heures/semaine). Les motivations à la pratique d’AP les plus exprimées étaient la possibilité de ne pas prendre un traitement médicamenteux et l’amélioration du diabète tandis que les conditions climatiques défavorables et le manque de temps étaient plus signalés comme barrières. Le recours à la phytothérapie était noté chez 34,8% des participants et était plus fréquente chez les femmes, les résidents en milieu urbain, les patients souffrant de diabète depuis une longue durée et chez ceux utilisant les ADO seules ou associée à l'insuline. Les scores de qualité de vie mesurés par l’EQ-5D étaient en moyenne de 0,60±0,30 et ceux par l’EVA étaient de 57,49±21,67, ce qui mettait en évidence un écart important avec un état de parfaite santé. Cette qualité de vie était plus altérée chez les femmes, chez les diabétiques à bas niveau d’instruction ou sans activité professionnelle, diminuait aussi avec l’âge des patients et l’ancienneté du diabète. De même, de faibles scores de qualité de vie ont été enregistrés chez les diabétiques ayant un mauvais contrôle glycémique et chez ceux utilisant l’insuline et l’association insuline-ADO. En conclusion, les résultats de cette étude vont permettre de combler, du moins en partie, la grande lacune en données sur le diabète et vont contribuer à mieux apprécier la qualité de prise en charge du diabète dans la région Béni Mellal-Khénifra en particulier et au Maroc en général.
Date: 2021

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