Mise en évidence de la détérioration du couvert végétal de hautes montagnes marocaines. Cas de la vallée de Zloul au Moyen Atlas

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Mise en évidence de la détérioration du couvert végétal de hautes montagnes marocaines. Cas de la vallée de Zloul au Moyen Atlas

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Title: Mise en évidence de la détérioration du couvert végétal de hautes montagnes marocaines. Cas de la vallée de Zloul au Moyen Atlas
Author: Khalid BENARCHID
Abstract: L’étude a été consacrée à l’exploration des écosystèmes de la vallée Zloul au Moyen Atlas qui a connu au XXI siècle des changements rapides et intenses. A une avancée progressive de défrichement, durant tout le siècle dernier, a suivi une mise en place d’une arboriculture oléicole soutenue par l’Etat durant quarante ans. Une mise en défens s’impose alors, impliquant l’abandon progressif des élevages bovin, caprin et ovin, qui représentaient jadis l’épine dorsale de l’économie de subsistance locale. Par ailleurs, ces changements sont caractérisés aussi par une déforestation massive suivie d’une reforestation partielle des zones dégradées de la forêt Beni Sohane par un conifère exotique Pinus halepensis. L’exploration de ces écosystèmes et l’évaluation de leur dégradation ont été réalisées par des études floristique, morphométrique et pédologique. L’Analyse Factorielle des Correspondances (AFC) des données floristiques de 122 relevés a permis d’inventorier 346 espèces appartenant à 208 genres et 53 familles de plantes vasculaires. L’impact anthropozoïque pourrait être illustré d’une manière plus accentuée au niveau de la chamaeropaie, qui enregistre la diversité floristique la plus faible avec un indice de shannon-Weaver de 3.72 et la thérophytisation la plus élevée avec 63%. L’étude morphométrique a montré un état dégradé des touffes du Chamaerops humilis. Le diamètre et la hauteur de la frondaison, ainsi que le nombre de feuilles par individu de la strate arborée sont significativement supérieurs à ceux de la strate anthropisée. La mise en défens des parcelles oléicoles a un effet positif sur le maintien de la richesse et la diversité floristiques. L’indice de Shannon atteint une valeur maximale de 4.67. Cependant, le niveau de la perturbation est très élevé avec 70.8%. Il semble que ces écosystèmes n’ont pas pu retrouver leur équilibre initial malgré une période de mise en défens relativement longue de 40 ans. La reforestation partielle par le Pinus halepensis dans la forêt Beni Sohane a un impact négatif sur la richesse et la diversité floristiques, d’autant plus accentué avec l’âge des reboisements. Elle a aussi impacté négativement la fertilité des sols. Les teneurs moyennes de tous les éléments nutritifs sont amoindries par rapport à celles des parcelles témoins de la forêt native, surtout pour les nitrates, le phosphore et le bore dont les teneurs moyennes y sont significativement inférieures. Les écosystèmes de la vallée étudiée présentent des niveaux de dégradation différents et surtout au niveau du versant sud du mont Lakraâ. Outre, l’érosion de la biodiversité, celle des sols est plus avancée suite à la dégénérescence accélérée des touffes du Chamaerops humilis.
Date: 2020

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