Contribution à l'étude phytochimique et antibiotique de marrubium vulgare

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Contribution à l'étude phytochimique et antibiotique de marrubium vulgare

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Title: Contribution à l'étude phytochimique et antibiotique de marrubium vulgare
Author: Ezoubeiri, Aïcha
Abstract: Ce sujet est inscrit dans le cadre de la vérification de la réputation traditionnelle des plantes médicinales. Parmi ces plantes, Marrubium vulgare est utilisé dans notre milieu populaire pour le traitement du diabète et la désinfection des plaies. Ainsi le but de notre travail est d’extraire les produits dont le pouvoir pharmacologique permet l’emploi thérapeutique de cette plante. Une étude de la composition minérale de la plante nous a permis de constater sa richesse en sodium, potassium et en fer. En extraction alcoolique au soxhlet, suivie par des épuisements par des solvants organiques, nous a donné trois extraits : hexanique, chloroformique et d’acétate d’éthyle. Des séparations par chromatographie sur colonne de gel de silice et plaques préparatives nous a permis d’isoler le campestérol de l’extrait hexanique ; deux chloroformique et deux flavonoïdes de l’extrait acétate d’éthyle. L’extrait hexanique a subi aussi une saponification suivie d’une estérification. Les acides méthyliques ont obtenus sont passées en CPV, et nous avons identifié par comparaison avec des échantillons connus six acides : acide myristique, palmitique, stéarique, oléique, linoléique et linoléique. Les trois extraits, en plus de l’extrait alcoolique de départ et la phase aqueuse restante, ont été testés sur des souches bactériennes pathogènes. Nous avons constaté que les extraits chloroformique et acétate d’éthyle sont les plus actifs. Pseudomonas aeruginosa est résistante à tous les extraits. Du fait que les produits isolés sont en faible quantité. Nous avons testé des fractions obtenues par chromatographie sur colonne, des extraits hexanique, chloroformique et acétate d’éthyle. Nous avons remarqué que les staphylocoques sont sensibles à 100% à la fraction A6 de l’extrait acétate d’éthyle. Le calcul de la CMI (concentration minimale inhibitrice) des différents extraits a montré que pour l’extrait acétate d’éthyle la CMI est inférieure ou égale à 10 mg/ml pour toutes les souches bactériennes, alors que pour l’extrait chloroformique la CMI est supérieure à 10mg/ml pour Escherichia coli. Proteus mirabilis et Proteus vulgaris et inférieure ou égale à 10 mg/ml pour les autres souches.
Date: 1990-12-21

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