Etude IRMf BOLD de l'organisation cérébrale et du traitement des émotions chez le sujet parkinsonien

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Etude IRMf BOLD de l'organisation cérébrale et du traitement des émotions chez le sujet parkinsonien

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Title: Etude IRMf BOLD de l'organisation cérébrale et du traitement des émotions chez le sujet parkinsonien
Author: Benzagmout Mohammed
Abstract: La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative caractérisée par une perte sévère et irréversible de la fonction des cellules neuronales dopaminergiques au sein de la substance noire compacte. Elle se caractérise par l’association de signes moteurs, cognitifs et émotionnels qui ont un grand impact sur la qualité de vie de ces patients. L’objectif de cette étude est d’explorer l’organisation fonctionnelle cérébrale de l’émotion chez les patients parkinsoniens, de voir s’il y a une différence de cette organisation selon le type d’émotion étudiée et de chercher s’il y a une différence d’activation entre les différentes aires cérébrales impliquées dans le processus émotionnel. Notre étude a porté sur 18 patients parkinsoniens (8 hommes et 10 femmes), sans aucun antécédent psychiatrique ou neurologique connu. Tous les patients avaient eu une IRM fonctionnelle BOLD suivant un paradigme émotionnel explorant des émotions positives, négative et neutres. Différentes structures cérébrales ont été activées durant le test émotionnel, notamment le cortex temporo-occipital, l’insula, l’hippocampe, le cortex orbitofrontal, le cingulum, les ganglions de la base, le thalamus et le cortex pariétal. On avait noté différents niveaux d’activation selon le stimulus émotionnel. Ainsi, les émotions positives étaient le type d’émotion activant un volume important des différentes aires cérébrales impliquées dans les processus émotionnels chez tous les patients. Toutefois, l’importance de l’activation diminue significativement avec les émotions neutres et encore plus avec les émotions négatives. Enfin, le niveau d’activation produit par les trois types d’émotion (positive, neutre ou négative) a été significativement différent dans certaines régions anatomiques, à savoir l’insula, l’hippocampe, le cortex cingulaire et les ganglions de la base. Les résultats de notre étude démontrent que le traitement des émotions négatives serait le premier à être altéré dans la maladie de parkinson. Néanmoins, des études prospectives incluant un nombre important de malades parkinsoniens aux stades de début de la maladie sont nécessaires pour confirmer cette conclusion.
Date: 2018-12-27

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