Les lésions bucco-oesophagiennes du Sida : Revue de la littérature et présentation d'une observation

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Les lésions bucco-oesophagiennes du Sida : Revue de la littérature et présentation d'une observation

Show full item record


Title: Les lésions bucco-oesophagiennes du Sida : Revue de la littérature et présentation d'une observation
Author: Aouad, Tarik
Abstract: L’observation d’un cas clinique, d’une localisation oesophagienne du SIDA colligée au Service de Médecine C-INB SINA, a montrée que la responsabilité des virus de l’immunodéficience humaine (VIH) dans la survenue du syndrome immunodéficience acquise (SIDA) a été bien établie. Les VIH (VIH-1 découvert en 1983 et le VIH-2 découvert en 1985) sont des rétrovirus à ARN ayant un tropisme pour les cellules CD4+. Le SIDA n’est que l’évolution terminale d’une longue phase pas ou peu symptomatique de l’infection par le VIH. Au cour de cette phase de séropositivité pour le VIH, se constituent progressivement un déficit immunitaire portant essentiellement sur l’immunité à médiation cellulaire avec baisse des lymphocytes TCD4+ cible privilégiée des virus VIH-1 et VIH-2 mais d’autres anomalies immunologiques sont induites par ces rétrovirus. Les lésions buccales associées à l’infection VIH sont de quatre types : manifestations infectieuses, néoplasiques, neurologiques et diverses. Un cinquième type regroupe les manifestations d’origine thérapeutique. Certaines de ces lésions peuvent être la première expression de l’infection HIV. Si aucun d’elles n’est spécifique du SIDA chacune présente cependant un aspect et/ou une évolution clinique différente de la description habituelle. De plus elles sont en général réfractaires aux traitements conventionnels. L’œsophage est le siège de fréquente anomalies en rapport avec l’immunodépression pour lesquelles il est important de porte un diagnostic dans la mesure ou le traitement est le plus souvent disponible. Jusqu’au 1992, la zidovudine (AZT) étant le seul traitement antiretroviral disponible mais il était pourtant apparu rapidement qu’une place plus large sera faite aux associations antiretrovirales. La prophylaxie des infections opportunistes buccales et oesophagiennes doit prouver son intérêt en terme de réduction de morbidité et de toxicité de qualité de vie avant d’être recommandée en pratique quotidienne. La seule arme efficace dont nous disposons dans l’état actuel des choses et en l’attente du vaccin reste lé prévention. Le clinicien en charge la prévention en milieu sanitaire et doit s’efforcer de réduire les comportements à risque de ses patients.
Date: 2001

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account