Le romarin rosmarinus officinalis : Le bon procédé d'extraction pour un effet thérapeutique optimal

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Le romarin rosmarinus officinalis : Le bon procédé d'extraction pour un effet thérapeutique optimal

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Title: Le romarin rosmarinus officinalis : Le bon procédé d'extraction pour un effet thérapeutique optimal
Author: Fadi, Zakaria
Abstract: Le romarin, Rosmarinus officinalis ou yazir en langue arabe, est une plante aromatique originaire du littoral méditerranéen. Au Maroc, la plante pousse spontanément dans les forêts claires du Rif, du Grand et du Moyen Atlas. Elle est également cultivée dans les jardins comme plante aromatique et ornementale. Le romarin renferme une huile essentielle riche en camphre, cinéole, alpha-pinène, bornéol libre et estérifié, terpènes, pigments flavoniques et principes amers dont l’acide rosmarinique. Son extraction s’effectue par des procédés classiques tels que l’hydrodistillation, l’extraction par solvant volatiles et modernes tels que l’extraction par fluide supercritique, par micro-ondes, l’eau à l’état supercritique, par détente instantanée contrôlée ou par procédé flash détente. L’application de ces procédés a des limites d’utilisation et le rendement d’extraction diffère selon le procédé utilisé. Des études pré-cliniques dans des conditions expérimentales montrent que le romarin à un effet bien marqué sur plusieurs pathologies telles l’inflammation, le diabète, la dépression ou les infections bactériennes. La plante possède aussi des activités antioxydantes et cholinergiques qui peuvent être exploitées en thérapeutique. Ces études ont montré aussi que le romarin est riche en principe biologiquement actifs qui peuvent être utilisées seuls et/ou en association avec des substances de référence afin d’obtenir une action pharmacologique optimale. Les molécules qui ont prouvé des effets notoires sont le carnosol, l’acide butulinique, l’acide ursolique, le 1,8-cinéole et l’acide rosmarinique. Ces molécules sont présentes en proportions différentes dans les différents extraits utilisés, ce qui explique la différence d’intensité des modifications des paramètres biologiques. Les activités prouvées des molécules de romarin ont montré un lien direct avec le procédé d’extraction, la nature de l’extrait et la dose utilisée. Le romarin est utilisé en médecine traditionnelle sous forme d’infusion, de décoction et de friction, par voie interne ou externe. L’étude des mécanismes d’action des composés actifs et le développement d’extraits standards par normalisation et réglementation de la filière permettrait une valorisation et une exploitation durable de cette richesse naturelle.
Date: 2011

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