Place des antihistaminiques dans le traitement des rhinites allergiques

Abstract

La rhinite allergique est une des affections les plus communes caractérisée essentiellement par la rhinorrhée, l’éternuement et l’obstruction nasale. Elle survient chez certains sujets sensibilisés à un ou plusieurs allergénes. Ses mécanismes associent l’activation de plusieurs cellules inflammatoires libérant de multiples médiateurs dont l’histamine. On distingue deux formes : la pollinose ou rhinoconjontivite saisonnière, la rhinite peranunuelle réalisant une inflammation nasale à éosinophiles souvent associée à un asthme. Le diagnostic de rhinite allergique n’est pas toujours évident, il faut donc pratiquer un bilan allergologique dont les tests de provocation sont les euls à fournuirv un diagnostic étiologique certain. Cependant on a le plus souvent recours au traitement symptomatique, à cause de la difficulté à identifier l’allergéne en cause, à assurer son éviction ou à obtenir une bonne désensibilisation. Parmi les traitements symptomatiques tels que les corticodes, les vasoconstricteurs et les antihistamiques anti h, ces dernièrs occupent de plus en plus une bonne place grâce à l’acquisition récente de certaines propriétés intéresantes en thérapeutiques qui sont : - La rapidité dd’action du médicament et la prolongation de son effet. - La suppréssion de l’effet sédatif et d’autres effets latéraux. - La levée des contre indications et de l’interaction médicamenetuse liées à l’action anticholinergique. - L’introduction de nouvelles propriétés dans le domaine allergologique. Mais leur association aux autres traitements reste souvent utile du fait de la complémentarité de leurs effets. Au terme de ce travail on a rapproté une étude récemment établie au Maroc par les laboratoires Schering-Plough sur la loratadine DCI qui s’est avérée être un bon exemple d’antihistaminique de cette nouvelle génération.