Les kystes hydatiques du foie : A propos d'une série de 77 observations Hôpital Miltaire Avicenne Marrakech

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Les kystes hydatiques du foie : A propos d'une série de 77 observations Hôpital Miltaire Avicenne Marrakech

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Title: Les kystes hydatiques du foie : A propos d'une série de 77 observations Hôpital Miltaire Avicenne Marrakech
Author: Kabiri, El Hassane
Abstract: Cette étude rapporte 77 observations d’hydatidose hépatique totalisant 112 kystes hydatiques, colligées dans le Service de Chirurgie Générale de l’Hôpital Militaire Avicenne. Sur le plan épidémiologique, nous retenons une légère prédominance masculine (57,2%) et l’atteinte 2 fois sur 3 d’un adulte jeune âgé de 20 à 40 ans. Les facteurs d’exposition au risque parasitaire ne peuvent être bien ciblés dans un pays d’endémie comme le Maroc. Sur le plan clinique, le signe d’appel de loin le plus fréquent est la douleur de l’hypochondre droit quelqu’en soit le type (82%). L’examen physique permet de déceler une hépatomégalie ou une masse abdominale dans l’hypochondre ou le flanc droit une fois sur deux (52%). Le diagnostic est actuellement considérablement facilité par l’échographie pratiquée dans pratiquement tous les cas (74/77) avec une fiabilité presque totale (98,6%). Le diagnostic immunologique bien que fiable reste peu utilisé : 13% des cas. Sur le plan anatomo-pathologique 72 kystes hydatiques étaient non compliqués (l’existence de petites fistules biliaires n’étant pas prise en compte) alors que 28 présentaient des fistules biliaires larges dont 3 avec migration de matériel hydatique dans la VBP. Dans 1 cas, la convergence hépatique était gravement lésée. La suppuration concernant 9 kystes. Dans 2 cas, existait un hydatio-cholépéritoine aigu par rupture de kyste spontanée ou traumatique. Sur le plan chirurgical, la voie d’abord préférentiellement utilisée est la voie sous ou bis-sous-costale (83%), loin devant la voie médiane (13%). Le choix du scolicide s’est orienté vers l’eau oxygénée utilisée systématiquement depuis 1984. La conduite à tenir vis-à-vis du périkyste ne peut pas être codifiée et doit découlé d’une attitude éclectique en fonction di siège, du type et du nombre de kystes. La résection du dôme saillant reste la plus utilisée : 60,7%, mais depuis quelques année, la périkystectomie totale prend une place de plus en plus importante (38,4%) en raison du gain considérable vis-à-vis de la morbidité post-opératoire et de la durée de séjour hospitalier qui baisse de 28,6 jours pour la RDS à 10,2 jours pour la PKT. Les complications post-opératoires sont dominées par les suppurations dont 5 abcès sous-phréniques et par les fuites dans les RDS (18,2%) que dans les PKT (10,4%). Nous déplorons un seul décès survenu chez un patient âgé présentant un KH compliqué d’angiocholite grave, soit un taux de 1,3%.
Date: 1993

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