Caractérisation phénotypique et génotypique de souches de Salmonella enterica serovar Enteritidis isolées au Maroc

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Caractérisation phénotypique et génotypique de souches de Salmonella enterica serovar Enteritidis isolées au Maroc

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Title: Caractérisation phénotypique et génotypique de souches de Salmonella enterica serovar Enteritidis isolées au Maroc
Author: Ouhmani Farida
Abstract: Salmonella enterica serovar Enteritidis constitue un problème de santé publique au Maroc particulièrement dans le domaine des toxi-infections alimentaires collectives. Afin de suivre l’implantation de cette bactérie, sa diffusion et son antibiorésistance au Maroc, 162 souches de Salmonella Enteritidis d’origine humaine isolées par les différents laboratoires de santé publique ont été adressées au Laboratoire de bactériologie médicale de l’Institut National d’Hygiène durant la période de 2000 à 2010. Toutes les souches ont fait l’objet d’une étude des marqueurs épidémiologiques à savoir les marqueurs phénotypiques tels que l’étude des caractères biochimiques, le sérotypage et l’antibiogramme. Par ailleurs 144 souches ont bénéficié d’une étude génotypique par deux méthodes : la technique de l’électrophorèse en champs pulsés (ECP) et la technique de l’analyse de plusieurs locus VNTR (Variable Number of Tandem Repeats) (MLVA) en utilisant sept marqueurs contenant des régions de répétitions en tandem polymorphique pour évaluer la diversité génétique. Les résultats de cette étude ont montré que les 162 souches de Salmonella Enteritidis ont des caractères biochimiques typiques sauf pour l’Arginine dihydrolase et la Lysine décarboxylase. Aucune souche n’a montré une résistance de 100 % vis-à-vis des sept antibiotiques testés. Alors que 73 (45%) souches ont montré une résistance à au moins un antibiotique dont 63 (39 %) souches ont présenté une résistance à un seul antibiotique. La résistance à l'acide nalidixique uniquement a été la résistance la plus commune avec 55 (34%) souches résistantes. Cependant, 6 (4%) souches ont montré une résistance à deux antibiotiques et seulement 4 (2%) souches ont montré une résistance à trois antibiotiques. Concernant le résultat du génotypage par la technique PFGE, il a révélé 8 pulsotypes qui se regroupent en cinq clusters avec la dominance du profil SENTXB.0003. Alors que la technique MLVA a déterminé 12 profils MLVA déférents regroupées en huit clusters dont le profil MLVA.0003 est le plus représenté avec 63 % des souches et qui a persisté durant les huit années d’étude dans toutes les villes du royaume. On peut conclure dans cette étude que la technique MLVA semble être la plus adaptée, à la fois à des études de macroévolution comme les études phylogénétiques et à des études de microévolution telles que l’étude de traçabilité de l’infection à l’échelle planétaire ou locale.
Date: 2014-03-15

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