Relations spatialisées entre milieu et ichtyolancton des petits pélagiques de la côte Atlantique marocaine ( Zones centrale sud )

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Relations spatialisées entre milieu et ichtyolancton des petits pélagiques de la côte Atlantique marocaine ( Zones centrale sud )

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Title: Relations spatialisées entre milieu et ichtyolancton des petits pélagiques de la côte Atlantique marocaine ( Zones centrale sud )
Author: Berraho, Amina
Abstract: Les composantes ichtyoplanctoniques (œufs et larves) des espèces de petits pélagiques (sardine, anchois, maquereau, chinchards et sardinelles), sont étudiées au cours des saisons froide et chaude de 1994 à 1999 dans deux zones de l’Atlantique marocain : centrale (26 – 32°N) et sud (21 – 26°N). L’hydrologie de cette période est caractérisée par le réchauffement de la saison froide des années 1997 et 1998. Les zones favorables pour la ponte et le développement larvaire des différentes espèces sont localisées, d’après les cartes de distribution des œufs et larves, entre cap Ghir et cap Juby, dans la partie centrale, et entre cap Boujdor – Dakhla et baie de Cintra - cap Blanc, dans la zone sud. La variation spatio-temporelle de la distribution, testée par l’analyse monosopécifique ANOVA, montre un aspect plus stable pour les œufs que pour les larves. Divers degrés de variabilité sont observés selon la zone et la saison, en relation avec l’écologie de l’espèce considérée. L’approche plurispécifique permet de mettre en évidence une variation inter-années de l’intensité de ponte. Une caractérisation de l’habitat de ponte et de développement larvaire des espèces étudiées est réalisée par analyse des diagrammes bivariés et par « analyse des quotients » de chacun des paramètres du milieu pris en considération. Le réchauffement de 1997 est marqué par un déplacement de la gamme thermique des œufs et larves vers les fortes températures pour toutes les espèces, sauf les sardinelles qui seraient plus sensibles à ce facteur qui semble sélectif pour son habitat de ponte. Concernant les facteurs productifs du milieu (chlorophylle ‘a’ et zooplancton), hormis une préférence pour les teneurs moyennes et fortes, une sélection sur presque tout le spectre échantillonné de chlorophylle ‘a’ est observée également, surtout pour les larves. Ceci peut être justifié par des stratégies de ponte des adultes qui favorisent la localisation spatiale (zones de rétention) au détriment de la disponibilité de nourriture. A l’exception du maquereau de la zone centrale, la ponte des espèces étudiées est strictement limitée au plateau continental avec une variation interspécifique dans cette limite. L’advection vers le large se manifeste avec une plus forte magnitude pour les larves que pour les œufs, en relation essentiellement avec l’hydrodynamique de la région. Un effet significatif des facteurs hydrologiques et productifs, pris en considération, sur la variabilité de l’ichtyoplancton est mis en évidence par l’analyse de régressions linéaires multiples. La variation de la structure faunistique dans chaque zone est également analysée par CCA dont le fait marquant est la saisonnalité qui différencie les espèces à caractère tempéré de celles à caractère tropical.
Date: 2007-01-08

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