Dynamique et évolution sédimentaire du complexe détritique callovo-oxfordien des monts d'Oujda ( Maroc Nord-Oriental )

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Dynamique et évolution sédimentaire du complexe détritique callovo-oxfordien des monts d'Oujda ( Maroc Nord-Oriental )

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Title: Dynamique et évolution sédimentaire du complexe détritique callovo-oxfordien des monts d'Oujda ( Maroc Nord-Oriental )
Author: Kabbachi, Belkacem
Abstract: Les Monts d’Oujda (Maroc oriental) constituent la terminaison occidentale du domaine tlemcénien. Ils occupent une situation de transition entre les Hauts-Plateaux au Sud et les sillons orogéniques subsidents rifo-telliens au Nord. La série détritique du Jurassique moyen-supérieur comprend deux formations définies et bien connues en Algérie : 1- la formation des Argiles de Saïda, épaisse de 250 à 350 m, est constituée d’une succession rythmique et monotone d’argiles ou de marnes alternant avec des grés. La faune, qui a permis d’acquérir les premières données biostratigraphiques à l’échelle de la formation, provient des niveaux calcaires oolitiques ou bréchiques intercalés sporadiquement dans la série. Ainsi, grâce à ces niveaux, il a été possible de tracer la limite inférieure qui se place au-dessus du Bathonien moyen. La lacune du Bathonien supérieur, connue dans l’Ouest algérien, affecte également des Monts d’Oujda. Au sommet, le passage à la formation sus-jacente est brutal. 2- L’observation de la formation des Grés de Bou Médine (Grés de Béni Ourimeuch), est souvent incomplète soit à cause de l’érosion soit à cause de l’impossibilité d’accès (frontière). C’est un ensemble épais (300 à 600 m selon les secteurs). Il se distingue par l’importance des accumulations gréseuses (légèrement plus grossières que dans la formation précédente) sous forme de grande barres rousses pluridécamètriques et par l’absence quasi-totale de dépôt calcaire franc. L’étude des environnements par l’analyse des faciès et de leurs associations et par l’analyse séquentielle a permis d’attribuer la première formation à un dispositif sédimentaire de type cône distal sous-marin. Celui-ci s’est développé sur une faible pente au pied d’importantes accumulations prodeltaïques soumis à des écoulements turbides. Au Callovien, ce paléoenvironnement s’installe sur une plate-forme peu subsidente et bordée par des haut-fonds pourvoyeurs d’oolites ferrugineuses et de matériel bioclastique. Progressivement, les panneaux résistants sont ennoyés sous d’importantes décharges détritiques en provenance du S ou SW et qui envahissent tous les Monts d’Oujda. Le bassin devient alors subsident et des séquences de transgression s’organisent sous un régime de haut niveau eustatique accentué par une période de climat humide. A la fin de cette phase, et dès le Callovien supérieur, des mouvements tectoniques 'intra-oxfordiens' affectent toute la bordure de la Téthys occidentale. Ils de traduisent, dans les Monts d’Oujda, par des brèches, des glissements importants. Pendant le dépôt des Grés de Bou Médine, une plate-forme littorale, relativement subsidente, s’installe partout dans les Monts d’Oujda. Le bassin se comble progressivement (de l’Oxfordien moyen du Kimméridgien ?) par des séquences de remblaiement.
Date: 1992-02-26

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