Étude de l’élimination de l’Imazapyr et l’Imazquin par adsorption sur des matériaux naturels et par dégradation in Situ par des procédés d’oxydation avancée faisant intervenir le Fer.

Abstract

L’étude développée au cours de ce mémoire a pour objectif la minimization de l’impact des herbicides imidazolines sur l’environnement par divers procédés de traitement : physico-chimiques, photochimiques et électrochimiques. Les résultats obtenus montrent que le charbon actif en poudre et la bentonite activée thermiquement méritent d’être retenus comme agents adsorbants pour éliminer l’imazapyr de l’eau. De l’étude comparative des cinétiques d’absorption, nous avons constaté une cinétique rapide de fixation de l’imazapyr de l’ordre de 30 min, équivalente pour le charbon actif et les bentonites, hydratée et calcinée. L’étude de fixation de l’imazapyr a monté que le charbon actif permet une adsorption quasi-totale de ce produit. Par ailleurs, l’hydratation et calcination de bentonite permettent de doubler sa capacité d’adsorption. En outre, il a été montré que le pH influe considérablement sur la fixation de l’imazapyr. L’adsorption évolue avec le pH pour atteindre son maximum à pH = 3 où la molécule est sous sa forme neutre, puis diminue pour des pH plus élevés. La comparaison des performances des procédés d’oxydation avancée étudiés (POA) montre que le traitement de l’imazapyr et l’imazaquin par les procédés photo-Fenton et électro-Feton semble être le mieux adapté, puisqu’ils conduisent à une minéralisation totale de la matière organique en solution, pendant un temps de réaction et des concentrations en réactifs plus faibles que dans le cas du procédé Fenton. En revanche, le procédé électro-Fenton a l’avantage d’être écologique (production in situ des réactifs) et économique (faible consommation d’énergie électrique).