Structure, dynamique et fonctionnement des communautés d’oiseaux forestiers au Maroc ( Subéraie de la Ma’mora, Gharb )

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Structure, dynamique et fonctionnement des communautés d’oiseaux forestiers au Maroc ( Subéraie de la Ma’mora, Gharb )

Show full item record


Title: Structure, dynamique et fonctionnement des communautés d’oiseaux forestiers au Maroc ( Subéraie de la Ma’mora, Gharb )
Author: Cherkaoui, Sidi Imad
Abstract: La présente étude constitue, entre autre, une première approche de l’effet de la fragmentation et des pertes d’habitats sur les peuplements aviens dans une forêt de chêne liège hautement dégradée : la subéraie de la Ma’mora (Gharb, Maroc). Le premier volet de cette étude, concernant la composition et le statut des peuplements aviens de la subéraie, a été abordé à l’aide de la méthode des Indices Ponctuels d’Abondances (I.P.A) ; le même volet traite également l’évolution temporelle de ces peuplements durant un siècle. Un total de 132 espèces d'oiseaux a été observé durant les années 2004-2006, sachant que 150 espèces ont été signalées dans cet écosystème forestier. Les 132 espèces d’oiseaux ont été réparties en quatre principaux groupes phénologiques : sédentaires (47espèces), migrateurs de passage (47), les migrateurs nicheurs (29) et hivernant (24). Parmi les oiseaux non retrouvés durant cette étude, onze espèces autrefois nicheuses durant le 20ème siècle ont réellement disparu, suite à la dégradation et à la fragmentation de la forêt ainsi qu’à la forte fréquentation humaine de la Ma’mora. Le deuxième volet analyse le lien entre la richesse spécifique chez les hivernants, les nicheurs et les migrateurs prénuptiaux et la structure de la végétation locale exprimée par la diversité et l’abondance des arbres et des arbustes. Cependant, la taille et la forme des patchs ainsi que l'isolement ne constituent pas des facteurs de prédiction significatifs de la richesse des peuplements d’oiseaux. Nos résultats laissent comprendre que les communautés dans les patchs étudiées sont affectées par la qualité de l'habitat local plutôt que par la quantité (étendue) d'habitat ou l’isolement du patch ; ceci confirme l’effet négatif de l’impact humain sur la diversité des communautés d'oiseaux dans cette forêt. Un troisième axe examine l’effet de la connectivité des patchs de chêne liège via les plantations artificielles ainsi que l’influence de la distance moyenne qui sépare un patch des autres sur les communautés aviennes. Les résultats ont montré que la présence d’espace sans chêne liège (y compris les plantations artificielles) a un effet hautement significatif sur la distribution des oiseaux alors qu’il n’y pas d’effet gnificatif du degré d’isolement des patchs de chênes prospectés sur les différents groupes phénologiques, chez tous les oiseaux, qu’ils soient sensibles ou non à la forêt. Le dernier volet a analysé la relation entre l’occurrence d’un oiseau dans un patch et l’étendu du paysage. Aucune corrélation n’existe entre cette étendue et la sensibilité à la superficie. Toutefois, les espèces d’oiseaux de la Ma’mora montrent une sensibilité différentes vis-à-vis de la superficie de l’habitat disponible.
Date: 2008-07

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account