La situation actuelle de l'élimination des ordures ménagères de l'agglomération de rabat : Etude de l'impact des rejets liquides de la décharge d'Akrach sur l'environnement

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La situation actuelle de l'élimination des ordures ménagères de l'agglomération de rabat : Etude de l'impact des rejets liquides de la décharge d'Akrach sur l'environnement

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Title: La situation actuelle de l'élimination des ordures ménagères de l'agglomération de rabat : Etude de l'impact des rejets liquides de la décharge d'Akrach sur l'environnement
Author: Naifar, El Maati
Abstract: L’objet de la thèse est de faire l’état de la situation actuelle sur l’élimination des O.M. de l’agglomération de Rabat. Cette étude sert de base à une recherche sur la modélisation de l’élimination des O.M. L’analyse de la situation actuelle montre des disparités aussi bien au niveau qualitatif que quantitatif dans les déchets produits par les quatre communes constituant l’agglomération de Rabat. La commune de HASSAN est le centre de l’agglomération de RABAT. Elle est de type administratif et commercial. La commune d’AGDAL-RYAD est mixte avec un habitat vertical, des pavillons et les services ministériels. La commune de YACOUB EL MANSOUR est de type quartier populaire ainsi que celle de YOUSSOUFIA qui a en plus les ambassades. C’est une agglomération de 676 000 habitants qui produit 257 000 tonnes de déchets urbains par an. L’élimination des déchets sans recyclage est une mise en décharge dans la décharge d’AKRACH pour les communes d’AGDAL-RYAD, YOUSSOUFIA et YACOUB EL MANSOUR. A coté de cette décharge, nous avons des décharges sauvages et des décharges autorisées telle que celle de YACOUB EL MANSOUR le long du littoral. La décharge d’AKRACH arrive à saturation et un nouveau site est en préparation. L’étude du rejet liquide de cette décharge montre que ce dernier possède des métaux dangereux tels que le plombs avec une concentration de 0,5mg/l et le chrome avec une concentration de 0,065mg/l. avec cette étude qui a servi à modéliser la circulation du rejet liquide avant que les O.M. ne soient déversées sur la chaussée devant la décharge ou en décharges sauvages le long du Bouregreg, le système géologique caractérisé par une tectonique cassante est apparue déterminante sur la circulation de ce rejet. De plus, les analyses de certains prélèvements tels que celui des eaux usées du village d’AL QAHAWI et celui à proximité de la zone artisanale, sur le Bouregreg donnent des teneurs en arsenic, plomb et baryum très fortes. La teneur du plomb dépasse le milligramme par litre. Avant la mise en décharge, une partie des déchets est traitée. Les déchets traités sont ceux de la commune de HASSAN par compostage. Bien que le compost obtenu soit d’un intérêt agricole, son tonnage moyen étant de 20 000 tonnes/an pour 45 000 tonnes de déchets entrant, il pose des problèmes au niveau de sa préparation avec les métaux contenus qui s’évacuent dans lixiviat. A coté de cette valorisation agricole se maintient un recyclage matière : papier cartons, verre et dans une moindre mesure les bidons et les bouteilles en plastique ainsi que le pain, les os et quelques friperies. L’état de la décharge et celle de l’unité de compostage ont montré la fragilité du système d’élimination, tributaire du comportement humain et de l’indécision industrielle. C’est ainsi que toute modélisation de l’élimination des déchets doit tenir compte des paramètres physico-chimiques conditionnant le stockage et la destruction des déchets pour lesquels intervient la spéciation des métaux d’une part et des paramètres économiques et humains dont la caractérisation passe par le principe d’une dérive et une incertitude autour de cette dérive d’autre part.
Date: 1996-06-27

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