Caractérisation du profil nutritionnel des enfants d'âge scolaire dans le rural de la province d'Azilal Maroc.

Abstract

Introduction La malnutrition est un problème de santé publique au Maroc. Nous avons entrepris ce travail dont le but est de déterminer le statu nutritionnel des enfants scolarisés dans la région Mellal Khenifra. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude transversale incluant des enfants scolarisés âgés de 7 à 9 ans d’Azilal. On a utilisé des questionnaires appropriés d’interview des parents et des élèves : socioéconomique, fréquence de consommation alimentaire de Rappel des 24h. Des fiches anthropométriques pour le poids et la taille ont été soumises à Anthropo+/. Le logiciel Nutrilog nous a donné les apports alimentaires moyens journaliers des élèves. Statistiquement on a utilisé SPSS version 2.1. Résultats Les principaux résultats de cette étude montrent une malnutrition modérée (0.7% pour l’ématiation, 9.9% pour le retard de croissance et 4.6% pour l’insuffisance pondérale). 94.6% de pères sont analphabètes et 59.6% des mères sont analphabètes. 81.4% des ménages dépensent moins de 147 dollars américains/mois pour leurs dépenses alimentaires. Les capacités d’apprentissage des élèves sont médiocres. La prévalence de l’insuffisance des apports énergétiques journaliers des élèves est de 56% au-dessous des ANC. Ces apports caloriques journaliers proviennent de 55% des glucides, de 32% des lipides et de 13% des protéines. Concernant le Fer, Iode, Zinc, Magnésium, Potassium, Sodium et Calcium, Vitamine D et vitamine A les résultats ont montré chez la population étudiée, que la prévalence des insuffisances des apports journaliers moyens au-dessous des ANC de Fer est de plus de 33%, celle de l’iode et du Zinc est de plus de 90%, celle du Magnésium, du Potassium est de plus de 50%, l’excès du sodium est à peine perceptible, il est de 0.7%. La prévalence des insuffisances des apports journaliers moyens en Calcium et en vitamine D est de plus de 80% ; celle de ma vitamine A, elle est de plus de 90%. Conclusion Des programmes d’alimentation scolaires appropriés et des programmes d’éducation nutritionnelle qui intègrent les ministères, les enseignants, les enfants et les parents devraient être développés pour améliorer le statut nutritionnel des écoliers.