Valorisation des potentialités floristique et écotouristique du parc national de Talassemtane

Abstract

Le parc national de Talassemtane est une zone protégée par le Décret n° 2.04 782 Châabane 1425, 8 octobre 2004. Il a été créé pour conserver un patrimoine naturel qui court un grand risque de disparition, il s’agit du sapin du Maroc (Abies maroccana). Il est reconnu aussi par un taux d’endémisme floristique élevé par rapport aux autres sites naturels. La pression anthropozoogène exercée sur les ressources naturelles, en particulier la forte utilisation des plantes médicinales peut entraîner la disparition de certaines plantes surexploitées. Pour cette raison, la présente étude portera sur la catalogue des espèces à usage médicinal pour une meilleure gestion de ce patrimoine. L’échantillonnage adopté est stratifié, 31 village appartenant à huit secteurs forestiers ont été considérés ; à l’aide de 930 fiches questionnaires, une série d’enquêtes ethnobotaniques a été réalisée durant l’année 2014. L’identification des plantes récoltées sur le terrain a été effectuée au laboratoire. Le dépouillement des résultats a permis d’inventorier 103 espèces et 82 genres appartenant à 47 familles, dont les plus représentées dans la région sont les Lamiaceae (42.35%), les Cistaceae (30.60%) et les Asteraceae (9.25%). Les espèces les plus utilisées par la population locale sont : Cistus pouzolzii et Marrubium vulgare, représentées par 14.59% chacune, Mentha pulegium (12.46%). Et Matricaria camomilla (9.25%). Les résultats montrent également que le feuillage constitue la partie la plus utilisée, avec un pourcentage de 71.75% et la majorité des remèdes sont préparés sous forme d’infusion et de macération avec respectivement 30.43% ; et 14.41 % par ailleurs, les maladies traitées par les plantes médicinales sont dominées par les affections digestives (37.78%), les affections cutanées (15%), et les affections génito-urinaires (8.89%). La bonne gestion de ces ressources demande une bonne stratégie, et pour cette raison nous avons développé une activité respectueuse de l’environnement qui est « l’écotourisme ». L’enquête basée sur 800 fiches questionnaires distribuées au niveau des différents établissements touristiques de la région, a révélé d’abord qu’il y a une grande fréquentation de la part des Etrangers en période printanière avec 62% par rapport aux Marocains qui ne représentent que 38%. Elle révélé ensuite que la catégorie « hommes « est la plus représentative au niveau de la fréquentation du parc pendant toute l’année par rapport aux femmes. Cette catégorie de visiteurs déclare qu’ils visitent la région chaque année en été et en hiver avec respectivement 70% et 55%, ils séjournent plus de deux nuitées en période automnale, estivale et hivernale avec respectivement 74%, 57% et 48%. Les équipements d’accueils dans le parc sont diversifiés, les touristes préfèrent séjourner dans des hôtels non classés pendant toute l’année, par rapport aux autres établissements. Cette catégorie de touristes dépense entre 1000 et 3000 DH en automne avec 69%, alors que pour les autres saisons les dépenses dépassent les 3000 DH. Concernant les paramètres environnementaux les deux catégories vient qu’il y a une grande diversité naturelle et culturelle entre les périodes printanières environnementaux les deux catégories voient qu’il y a une grande diversité naturelle et culturelle entre les périodes printanières et automnales, dont les activités proposées par les touristes tendent vers le découverte des traditions culturelles et naturelles tout en pratiquant les randonnées pédestres afin de découvrir la faune et la flore du Parc.