Contribution à la biovalorisation des déchets industriels par voie biotechnologique : Cas des sous produits de tanneries et des plumes

Abstract

Dans ce travail, nous avons adopté la digestion aérobie des déchets solides non tannés de l’industrie du cuir ainsi que celle des plumes ; par des souches du genre Bacillus isolées dans notre laboratoire et la souche de référence Bacillus subtilis ATCC 6633, dans le but de leur calorisation en matière de biofertilisation. Nos essais était d’abord, menés sur milieu liquide afin d’évaluer l’action hydrolysante des différentes souches sur chaque type de déchets. Cette évaluation est estimée par le suivi de la croissance bactérienne et de l’azote libéré, considéré comme élément potentiel pour la biofertilisation. Les résultats ont révélé la performance de deux souches identifiées comme étant Bacillus subtilis et Bacillus licheniformis, par rapport à la souche de référence, en montrant une meilleur croissance et en libérant plus d’azote soluble. Ensuite, nous avons montré que l’implication des souches sélectionnés dans l’élaboration de biocompost, à partir des deux types de déchets, permet d’avoir des résultats plus intéressante que celles obtenues pour le biocompost résultant de la seule action de la flore naturelle du sol. Ainsi, la dégradation des déchets utilisés, estimée par la croissance bactérienne, le dosage de l’azote total et du carbone organique, a été nettement plus marqué dans l’essai inoculé. De même, les tests de maturité et de phytotoxicité appliqués aux deux types de biocompost ont montré une maturité précoce et une absence de phytotoxicité du biocompost inoculé.