Procédé biotechnologique pour la transformation des déchets de poisson : Caractérisation microbiologique et chimique et essais d'alimentation sur les rats

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Procédé biotechnologique pour la transformation des déchets de poisson : Caractérisation microbiologique et chimique et essais d'alimentation sur les rats

Show full item record


Title: Procédé biotechnologique pour la transformation des déchets de poisson : Caractérisation microbiologique et chimique et essais d'alimentation sur les rats
Author: Lourhzal, Wafaa
Abstract: Dans ce travail la transformation des déchets de poisson a contribué à la production de deux types d’ensilages. L’ensilage fermenté qui est préparé en utilisant Lactobacillus plantarum comme inoculum à raison de 106 UFC/g et l’ensilage acide qui est obtenu par addition de 2% d’acide phosphorique au broyât des déchets de poisson ces deux types d’ensilages ont subi des analyses physico-chimiques et d’autres microbiologiques Le suivi du pH a montré une baisse d’une valeur de 6,23 la matière première à 4,23 et 3,90 au bout de cinq et deux jours respectivement pour les ensilages fermenté et acide. Les résultats de la matière sèche ont montré une baisse de 38,85% pour la matière première à 36,95% pour l’ensilage fermenté et 36,60% pour l’ensilage acide. La teneur en sucre a également subi une baisse de 12,47% à 9,90% pour l’ensilage fermenté et 11,03 pour l’ensilage acide. Cependant, une augmentation remarquable de l’azote soluble a été obtenue dans le cas de l’ensilage acide : la valeur a passé de 15,77% d’azote total pour la matière première à 44,30% pour l’ensilage fermenté et 68,15% pour l’ensilage acide. Ceci est en relation avec une protéolyse poussée dans le cas de l’ensilage acide. Les analyses microbiologiques ont montré que le produit fini est exempt de micro-organismes indésirables. En effet, les bactéries lactiques par leur charge élevée dans l’ensilage fermenté (34 108 UFC/g) ont contribué à une inhibition radicale des bactéries d’altération. La flore protéolytique et lipolytique, ayant respectivement une charge initiale de 107 et 3 107 UFC/g, se trouvent avec une charge inférieure à 10 UFV/g respectivement après le 7 ème et 8 ème jour de la transformation. Alors que dans l’ensilage acide, cette flore d’altération disparaît respectivement au bout du 6 ème et 7 ème jour de la transformation. L charge des entérobactéries dans la matière première (45 103 UFC/g) a subi elle aussi une diminution pour les deux types d’ensilages. Sa valeur atteint une charge de 10² et 150 UFC/g respectivement pour l’ensilage fermenté et acide. Les Clostridies et les staphylocoques se trouvent chacun à des niveaux inférieurs à 10 UFC/g pour les deux types d’ensilages. Les levures par contre ont une croissance au cours du processus de la transformation pour atteindre une charge de 45 105 et 35 104 UFC/g respectivement pour l’ensilage fermenté et acide. Les résultats du premier essai d’alimentation avec l’ensilage fermenté et acide ont montré que les performances zootechniques des rats se sont révélées satisfaisants avec l’ensilage fermenté alors q’avec l’ensilage acide le taux de mortalité était de 100%. Les résultats ont montré que l’ensilage fermenté est plus acceptable par les rats que l’ensilage acide. Sa prise alimentaire est presque deux fois plus importante. Dans le deuxième essai, la croissance et la prise alimentaire des trois lots de rats : E30 ; E70 recevant respectivement 30 ; 50 ; et 70% d’ensilage fermenté en mélange à la farine d’orge, ont été suivies pendant trois semaines. Les animaux du lot E30 ont présenté le meilleur gain moyen quotidien avec une valeur de 2,44 g/j contre 1,39 et 1,03 g/j respectivement pour E50 et E70. On a pu conclure que plus l’incorporation est élevée dans le régime alimentaire pour les rats plus son acceptabilité diminue et par conséquent, la croissance des animaux diminue aussi. L’ensemble de ces résultats montre que le procédé biotechnologique permis de transformer les déchets de poisson en un produit stable, de bonne qualité hygiénique et nutritionnelle. Ce procédé biotechnologique présente aussi un impact écologique puisqu’il va intervenir dans la dépollution de l’environnement.
Date: 2003-07-17

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account