Place du polymorphisme du gène de cd36 dans la susceptibilité aux néphropathies

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Place du polymorphisme du gène de cd36 dans la susceptibilité aux néphropathies

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Title: Place du polymorphisme du gène de cd36 dans la susceptibilité aux néphropathies
Author: Sqali Houssaini, Tarik
Abstract: Les maladies rénales sont de plus en plus fréquentes au Maroc et dans le monde. Si le diabète et l’hypertension artérielle sont leurs principales causes, les étiologies sont souvent intriquées et restent parfois méconnues. L’objectif de ce travail et de vérifier l’hypothèse de recherche selon laquelle la survenue de néphropathie dans la population marocaine serait liée à un polymorphisme génétique indépendamment des facteurs connus de susceptibilité aux maladies rénales. Matériel et méthodes : Nous avons réalisé ce travail en trois phases. Ainsi, nous avons d’abord comparé en une étude préliminaire la prévalence de la consanguinité chez les patients atteints de néphropathie dans le CHU Hassan II de Fès sur une période de 6 mois par rapport à une population de référence. Une sérothèque et une biobanque d’ADN DE 265 patients atteints de néphropathies ont été réalisées en parallèle. Par la suite, une étude cas-témoin a permis de comparer la prévalence de polymorphismes du gène CD36 chez les 132 patients atteints de néphropathies et 130 contrôles. Nous avons pour cela recherché par technique de PCR-RFLP deux marqueurs de type SNPs qui sont rs1527479 (C>T) dit P1 et rs1761667 (G>A) dit P2. Enfin, une étude complémentaire a étudié les mêmes paramètres dans les sous-populations de diabétiques et d’hypertendus. Résultats : Notre étude montre une grande prévalence des polymorphismes du gène CD36 (P1 ou P2) dans la population étudiée. Les patients de Néphrologie ont plus souvent un polymorphisme à l’état homozygote (40.9% vs 16.9% pour P1 ; 43.2% vs 19.2% pour P2). Les deux polymorphismes (P1+P2) à l’état homozygote sont présents simultanément chez 38.64% des patients de néphrologie et seulement 1.54% des témoins (p<1.001). De plus, tous les diabétiques ont au moins un polymorphisme du gène CD36 et plus de la moitié des diabétiques atteints de néphropathie sont porteurs des deux polymorphismes P1 et P2. L’hypertension artérielle au cours des néphropathies n’est par contre pas liée au polymorphisme du gène CD36 dans notre série. Conclusion : Dans notre travail, le polymorphisme du gène CD36 à l’état homozygote aurait un lien significatif avec la présence de maladies rénales. Cet effet serait plus marqué quand les deux polymorphismes P1 et P2 sont associé chez le même patient. Ces données ouvrent des perspectives dans la compréhension de certains mécanismes des maladies rénales et dans la mise en place de stratégies de dépistage et de prise en charge dans des sous-groupes identifiés.
Date: 2014

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