Contribution à l'aménagement du territoire du grand Casablanca ( Analyse, typologie et traitement )

Abstract

La première partie de cette étude bien qu’elle ne constitue qu’une approche de la typologie des eaux résiduaires urbaines de la willaya du grande Casablanca, elle a permis d’étudier les rejets domestiques et industriels de Casablanca. Cette étude est une étape préalable à la détermination de la typologie des eaux résiduaires urbaines de la Willaya de Casablanca. En effet, elle permet de cibler les paramètres à surveiller (DBO5 et azote Kjeldal pour constituera un atout non négligeable lors des sensibilisations des industriels. Dans la deuxième partie l’étude s’est portée sur Klebsiella pneumoniae, Pseudomonas putida, Enterobacter agglomerans et Proteus mirabilis, quatre souches bactériennes hautement résistantes aux métaux lourds (Plomb, cadmium, chrome, mercure…), qui ont été isolées partir d’échantillons d’eau de mer et de sédiment prélevés dans la région de Aïn Sébaa. L’étude du mode de résistance de ces bactéries au mercure a révélé l’implication d’une mercuri-réductase qui catalyse la réduction des ions mercuriques au mercure élémentaire volatil. Cette protéine a été purifiée et caractérisée chez Klebsiella pneumoniae. La réduction biologique du mercure a été exploitée en bioréacteur à lit fluidisé dans le but de favoriser la valorisation du mercure à partir de solutions de chlorure de mercure. Les taux de dépollution et de valorisation de mercure enregistrés par les bactéries isolées, immobilisées dans les différents supports testés (alginate, polyacrylamide, vermiculite et bois), témoignent de l’efficacité de ce procédé dans le traitement des eaux contaminées par le mercure. L’utilisation des biomasses de trois algues marines (Ulva lactua, Enteromorpha sp. et Chaetomopha aerea), récoltées au niveau du littoral dans la région de Aïn Sébaa, comme supports adsorbants pour l’élimination des cations métalliques a été aussi étudiée. Des tests de fixation du mercure, du plomb, du cadmium et du cuivre, seuls ou en mélange, ont été ainsi réalisés en régimes discontinu et dynamique. Les capacités d’absorption de chaque biomasse algale ont été déterminées. L’influence de certains paramètres (pH, salinité, concentration en métal, débit, quantité de la biomasse) sur l’élimination du cation métallique a été évaluée. La désorption du métal préalablement fixé sur la biomasse algale s’est révélée possible et le recyclage du matériau adsorbant a été démontré par l’étude de son comportement sur plusieurs cycles de fixation-désorption.