Contribution à la valorisation des résidus du figuier de barbarie, Opuntia ficus-indica, dans l’alimentation animale

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Contribution à la valorisation des résidus du figuier de barbarie, Opuntia ficus-indica, dans l’alimentation animale

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Title: Contribution à la valorisation des résidus du figuier de barbarie, Opuntia ficus-indica, dans l’alimentation animale
Author: Loubna EL HAJJI
Abstract: L’adaptation du figuier de Barbarie aux conditions désertiques et semi désertiques lui permet de constituer une culture à intérêt écologique et socio-économique indéniable. Récemment, au Maroc, la culture de plusieurs espèces et variétés s'est développée à des fins de production fruitière commercialisable et les surfaces plantées de cactus ont triplé, passant de près de 45 000 ha début 1990, à une estimation de 150 000 ha en 2016. Une telle augmentation de surface s’accompagne certainement d’une augmentation de production, engendrant des résidus importants, notamment les rebuts de fruits délaissés aux champs en fin de saison et les pelures générés par l’alimentation humaine directe ou par les industries de transformation du cactus. Dans l’objectif de valoriser ces résidus, nous nous sommes proposés, dans le présent travail, d’évaluer les potentialités de leur utilisation dans l’alimentation animale après leur stabilisation par deux procédés : ensilage et séchage solaire. Pour ce faire, nous avons commencé par la caractérisation chimique, biochimique et microbiologique des différentes fractions du fruit de figuier de barbarie (pelure, pulpe et graine). Les résultats ont montré qu’elles sont riches en sucres (32,34 % MS pour les fruits et 31,19 % MS pour les pelures), en minéraux (soient des valeurs respectives pour le Ca, Na, Mg, K, Fe et Cu de 86,45 ; 6,38 ; 11,75 ; 119,31, 0,23 et 0,23 mg/100g MF pour les fruits et 108,76 ; 1,4 ; 9,42 ; 25,97 ; 0,29 et 0,64 mg/100 g MF pour les pelures) et fibres (27,23 % MS pour les fruits et 11,72 % MS pour les pelures) mais pauvres en protéines (11,98 % MS pour les fruits et 4,84 % MS pour les pelures). Par ailleurs, ils sont chargés en micro-organismes pouvant être utiles tels que les bactéries lactiques, ce qui fait de ces résidus de cactus un sous-produit se prêtant bien aux fermentations. Les essais d’ensilage des rebuts et des pelures de fruits de cactus ont permis de baisser le pH au-dessous de 4,5, pH auquel les entérobactéries et les bactéries aérobies facultatifs sont inhibés. Ainsi ces résidus ensilés sont stables et peuvent être conservés pour leur utilisation en alimentation animale. En revanche, une partie de leurs éléments nutritifs notamment les sucres, éléments minéraux et protéines, ont été perdus sous forme hydrosolubles dans les eaux évacuées au cours de la fermentation. De part cette perte en éléments nutritifs et la teneur initiale faible en protéines des résidus du cactus, nous avons menés d’autres essais d’ensilage après leur avoir associé des plantes fourragères (atriplex ou luzerne) connues par leur richesse en protéine. Par ailleurs, nous avons réalisé un autre procédé de stabilisation de ces mélanges (rebuts de fruits de cactus et plantes fourragères) qui est le séchage solaire. L’ajout de la luzerne ou de l’atriplex a permis d’améliorer considérablement le statut nutritionnel des ensilages et des produits séchés. Le séchage préserve mieux la qualité nutritionnelle des produits. Et dans le but d’optimiser ce procédé d’ensilage des rebuts du fruit de cactus, nous avons effectué des essais d’ensilage sans et avec ajout de la mélasse à différentes proportions (0%, 2%, 4%, 6%, 8% et 10%). Les résultats obtenus montrent que l’ajout de mélasse a favorisé la croissance des bactéries lactiques ce qui a entrainé une chute rapide du pH, dont l’effet était l’inhibition totale des coliformes. Cependant, les proportions élevées de mélasse (10%) ont engendré un développement important de levures lors du test de stabilité aérobie. D’où l’intérêt d’ajouter la mélasse à des proportions modérés (6%) pour favoriser la fermentation lactique, sans engendrer de problèmes lors de l’ouverture d’ensilage pour utilisation. Nous estimons que les résultats trouvés seront utiles aux agriculteurs dans le sens d’utiliser ces techniques pour conserver les rebuts de fruits et les pelures du cactus en vue de leur utilisation en alimentation animale
Date: 2022

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