Etude de l’applicabilité du modèle d’érosion hy drique RUSLE à deux contextes hétéroclites : Le Haut Atlas Central marocain et la région française Nord-Pas-De-Calais

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Etude de l’applicabilité du modèle d’érosion hy drique RUSLE à deux contextes hétéroclites : Le Haut Atlas Central marocain et la région française Nord-Pas-De-Calais

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Title: Etude de l’applicabilité du modèle d’érosion hy drique RUSLE à deux contextes hétéroclites : Le Haut Atlas Central marocain et la région française Nord-Pas-De-Calais
Author: Wafae Nouaim
Abstract: La lutte contre l'érosion hydrique est un enjeu économique et sociétal important. Réduction du potentiel agronomique des parcelles, coulées boueuses, envasement des barrages sont des conséquences néfastes qui mobilisent agriculteurs, gestionnaires de l'eau, collectivités locales et chercheurs scientifiques. Quasi-ubiquitaire, ce phénomène cause une perte annuelle estimée à 25 milliards de tonnes à l’échelle mondiale. Au Maroc, la moyenne des pertes en sols impu tables à l’érosion hydrique dépasse les 10 t/ha/an. Alors que le taux de renouvellement naturel d’un sol se situe autour de 1 t/ha/an, 40 % des terres marocaines subissent une érosion hy drique supérieure à ce seuil. En France, la moyenne des pertes est estimée à seulement 1,5 t/ha/an mais ce phénomène reste une problématique grave en raison d’une forte variabilité spatiale : jusqu’à 20 % du territoire seraient affectés par des taux supérieurs à 1 t/ha/an. La présente étude s'attache à cartographier et à quantifier les pertes en sols dans deux con textes différents (climatique, topographique, pédologique et agronomique), le bassin versant de l’oued El Abid (Haut-Altas, Maroc) à l’amont du barrage Bin El-Ouidane d’une part et l’ancienne région Nord-Pas-de-Calais (France) d’autre part, à l’aide d’une méthode com mune : l’équation universelle révisée de pertes de sols (RUSLE). Les résultats obtenus pour le bassin versant de l’oued El Abid aboutissent à un taux d’érosion moyen de 14 t/ha/an, avec 72 % des pertes concentrées sur 21 % de la superficie totale, prin cipalement les hauts reliefs montagneux caractérisés par des taux supérieurs à 20 t/ha/an. Le reste de la superficie (soit 85 %) délivre quant à elle seulement 28 % des pertes en sol. Cette superficie correspond aux plateaux et dépressions. Dans le Nord-Pas-de-Calais, le taux d’érosion moyen calculé avoisine les 1,3 t/ha/an, surtout en raison d’un relief peu prononcé. Cependant, l’érosion des sols peut être un problème local, en particulier dans un contexte de grandes cultures, avec des taux atteignant 54 t/ha/an dans les zones les plus risquées (collines de l’Artois et des Flandres, au relief plus marqué). Des données précises sur les pratiques agricoles (assolements, couverts intermédiaires) et sur les précipitations ont permis d’effectuer une discrétisation intra-annuelle (saisonnière) de l’érosion, afin, notamment, de prendre en compte le rythme asynchrone des facteurs. Cette étude croisée de deux zones soumises à des régimes d’érosion très différents aboutit nécessairement à des conclusions qui le sont tout autant. Dans le Nord Pas-de-Calais, l’assolement et les pratiques agricoles au sens large représentent le cœur de cible des actions anti-érosives. Dans le Haut Atlas, les sols sont naturellement soumis à un fort aléa érosif et l’activité humaine y est peu répandue. Les actions se concentrent donc sur le reboisement et le contrôle des activités pastorales (surpâturage).
Date: 2022

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