valorisation antilithiasique de sous-produits agro-alimentaires : cas de la caroube, le citron, le jujube et l'orange.

Abstract

Le présent travail est divisé en trois parties :  La première partie : Le but de cette partie du travail est d'étudier l'effet de l'extrait aqueux de la pulpe de jujube sur la cristallisation de l'oxalate de calcium. La microscopie optique à lumière polarisée a été utilisée pour l’identification et le dénombrement des deux formes cristallines de l’oxalate de calcium aussi bien la forme monohydratée (whewellite) que dihydratée (weddellite). Les résultats obtenus ont montré que la taille et le nombre de cristaux d'oxalate de calcium sont réduits par la présence d'extrait aqueux de pulpe de jujube. La forme monohydratée d'oxalate de calcium est complètement transformée en forme dihydratée. Ainsi, l'extrait aqueux de jujube aurait un effet inhibiteur sur les cristaux d'oxalate de calcium  La seconde partie est consacrée à l’étude de l’effet inhibiteur que peuvent présenter des extraits aqueux de sous-produits des fruits tels que les pulpes de caroube, de citron et d’orange, sur la cristallurie. L’objectif consiste au fait que la valorisation de ses sous-produits agroalimentaires puisse être en termes d’effet antilithiasique de leurs extraits aqueux. Les échantillons d’urines de patients humains lithiasiques ont été collectés dans le Centre Hospitalier Régional de la région de Béni Mellal-Khénifra au Maroc. Les pulpes des trois sousproduits (caroube, citron et orange) ont un effet inhibiteur sur la formation des cristaux, notamment dans le cas du citron.  La troisième partie : L’objectif de notre étude est d’appliquer : la statistique descriptive, l’ACP et la CHA sur les 113 urines des patients, dont 67 hommes et 46 femmes, collectées arbitrairement (de juillet à septembre 2017), au sein du Centre Hospitalier Régional à la ville de Béni Mellal. Les six facteurs concernés sont : l’âge du patient, l’aspect de l’urine, Whewellite en tant qu’espèce lithogène, leucocytes, globules rouges et cadavre. En fait, ces facteurs peuvent aussi bien permettre de classer les urines des patients que de présenter une relation ou corrélation avec l’apparition de cristaux dans ces urines. D’après notre étude et grâce à la microscopie optique à lumière polarisée nous avons remarqué que : Le facteur genre semble ne pas présenter d’influence nette sur les autres facteurs étudiés, ni sur la classification des patients. En fait, c’est le facteur âge qui a relativement contribué à la classification des 113 patients aussi bien de genre masculin que féminin. Ces trois méthodes : statistique descriptive, ACP et CHA sont complémentaires et peuvent aussi bien permettre de classer les 113 patients hommes et femmes que de déterminer les corrélations entre les six facteurs qui expliquent plus ou moins les urines de ces patients.