Effet des résidus de tournesol sur le processus immobilisation minéralisation de l'azote dans le sol et sur la croissance et la nutrition azotée du blé

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Effet des résidus de tournesol sur le processus immobilisation minéralisation de l'azote dans le sol et sur la croissance et la nutrition azotée du blé

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Title: Effet des résidus de tournesol sur le processus immobilisation minéralisation de l'azote dans le sol et sur la croissance et la nutrition azotée du blé
Author: Hdoudouch, Zaid
Abstract: L’intérêt accordé à l’enfouissement des résidus de tournesol, pour assurer le recyclage des éléments nutritifs du sol, a suscité la nécessité d’étudier leur effet sur la disponibilité de l’azote du sol et sur la croissance et la nutrition azotée du blé. Dans ce but, nous avons réalisé trois expériences différentes. La première expérience a été conduite sous serre. Dans cette étude, le blé a été cultivé sur une sol additionné ou non de résidus broyés de tournesol, afin de détecter l’impact de ces résidus sur la croissance et la nutrition azotée du blé. Trois régimes hydriques ont été appliqués en fonction de l’humidité à la capacité au champ du sol (HCC) ; 25, 50 et 75% HCC. Dans la deuxième expérience, le phénomène immobilisation-reminéralisation de l’azote a été comparé entre les résidus de tournesol et le glucose en conditions d’incubation aérobique à 32°C et sous les mêmes régimes hydriques utilisés pour la première expérience. La troisième expérience a consisté en l’utilisation de la technique de l’incubation du sol dans des tubes de percolation à 32°C, en présence de quatre types de résidus de cultures à savoir le tournesol, le blé, la fève, et le medic. Le but de cette expérience était de comparer l’effet des résidus de tournesol sur la minéralisation de l’azote organique du sol, avec d’autres types de résidus de cultures. L’étude réalisée sous serre a montré une différence dans la réponse du blé à l’addition des résidus broyés de tournesol, selon le traitement hydrique. A 25 et 50% HCC, les résidus n’ont pas affecté le blé, alors qu’à 75% HCC le blé a été déprimé par la présence des résidus de tournesol. Les résultats de cette expérience ont d’autre suggéré que les résidus de tournesol peuvent manifester d’autres effets, à côté de l’immobilisation biologique de l’azote, à savoir un effet phytotoxique éventuel des résidus sur la culture lorsque l’humidité est élevée. Les résultats de la deuxième expérience ont montré que le processus immobilisation-reminéralisation de l’azote se fait rapidement et il a été identique dans le cas des résidus de tournesol et du glucose. La reminéralisation a été achevée après 15 jours d’incubation au niveau des trois traitements hydriques étudiés. Il a, en outre, été conclu de cette étude que l’immobilisation de l’azote par les résidus de tournesol est probablement attribuée à la fraction de carbone des résidus facilement disponible. La disponibilité du carbone de cette fraction est comparable à celle du glucose. Les conclusions tirées des résultats de la troisième expérience ont montré que les résidus de tournesol ont déprimé la minéralisation de l’azote organique du sol. Leur effet a été similaire à celui des pailles du blé et meilleur par rapport aux résidus de la fève. Les deux dernières expériences conduites au laboratoire ont permis de mettre en évidence la stabilité d’une partie de l’azote immobilisé dans le sol. D’autre part, il a été remarqué que la fourniture d’azote aux résidus en décomposition a accéléré le phénomène immobilisation-reminéralisation de l’azote.
Date: 1994-03-09

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