Influence de certains facteurs physicochimiques sur le développement des dermatophytes

Abstract

Les dermatophytes sont des champignons pathogènes, kératinophiles, qui sont à l’origine d’infections superficielles de la peau et des phanères de l’homme et de nomreuses espèces animales. Ces champignons ont été isolés à partir de lieux où régnent des conditions physicochimiques très variées : salles de sport, hammams, douches publiques, plages, planchers d’écoles primaires et piscines. Dans le but d’expliquer certains aspects écologiques de ces champignons, ont été étudiés les effets des facteurs physicochimiques suivants : • Chaleur • pH • Salinité et survie dans l’eau de mer Les résultats permettent de caractériser les champignons étudiés en : • Thermorésistants : T.interdigitale, E.Floccosum. • Thermosensibles : M. canis, T.violaceum, T.Schonleinii • Peu sensible : T. rubrum Les espèces étudiées ont montré une capacité à se développer au sein d’une gamme large de pH, l’optimum de développement se situant entre 6 et 7, les milieux légèrement alcalins étant mieux tolérés que les milieux acides. Les résultats sur l’effet de la salinité ont montré que l’inhibition des espèces étudiées suit l’augmentation de la concentration en NaCI, permettant de conclure que l’effet-eau de mer est dû probablement à la salinité de celle-ci. Les dermatophytes sont des champignons pathogènes, kératinophiles, qui sont à l’origine d’infections superficielles de la peau et des phanères de l’homme et de nomreuses espèces animales. Ces champignons ont été isolés à partir de lieux où régnent des conditions physicochimiques très variées : salles de sport, hammams, douches publiques, plages, planchers d’écoles primaires et piscines. Dans le but d’expliquer certains aspects écologiques de ces champignons, ont été étudiés les effets des facteurs physicochimiques suivants : • Chaleur • pH • Salinité et survie dans l’eau de mer Les résultats permettent de caractériser les champignons étudiés en : • Thermorésistants : T.interdigitale, E.Floccosum. • Thermosensibles : M. canis, T.violaceum, T.Schonleinii • Peu sensible : T. rubrum Les espèces étudiées ont montré une capacité à se développer au sein d’une gamme large de pH, l’optimum de développement se situant entre 6 et 7, les milieux légèrement alcalins étant mieux tolérés que les milieux acides. Les résultats sur l’effet de la salinité ont montré que l’inhibition des espèces étudiées suit l’augmentation de la concentration en NaCI, permettant de conclure que l’effet-eau de mer est dû probablement à la salinité de celle-ci.