Valorisation d’herniaria hirsuta (L) (CARYOPHYLACEE) .étude toxicologique, pharmacologique et phytochimique

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Valorisation d’herniaria hirsuta (L) (CARYOPHYLACEE) .étude toxicologique, pharmacologique et phytochimique

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Title: Valorisation d’herniaria hirsuta (L) (CARYOPHYLACEE) .étude toxicologique, pharmacologique et phytochimique
Author: Atmani, Ouafae
Abstract: Le présent travail est le bilan d’une étude phytochimique, pharmacologique et toxicologique sur d’herniaria hirsuta L. plante préconisée dans la médecine populaire er recommandée par les tradipraticiens comme diurétique et antilithiasique. En réalisant cette étude, diversifiée, nous avons essayé de valoriser son extrait, vue l’intérêt qu’elle présente dans la thérapeutique traditionnelle et son abondance spontanée dans notre pays. Pour ce faire, notre étude a été orientée vers : -une étude phytochimique cherchant à définir les éléments constitutifs de la plante, -une étude pharmacologique visant à chercher de nouvelles activités, comme l’activité antibacterienne, antifongique, inhibitrice de la croissance cellulaire et l’activité cardio-vasculaire. -une étude toxicologique entreprise dans le but de permettre une utilisation de la plante à bon escient. Les principaux résultats à dégager de cette étude permettent de mettre en évidence : -la présence de certains composés actifs pharmacologiquement tels que ; les flavonoïdes, les saponosides, les tanins, les coumarines et les huiles essentielles. -une activité antibactérienne des huiles essentielles et des polyphénols non négligeables vis-à-vis d’E.coli et de staphylococcus aureus et pas d’activité antifongique. -une nette activité inhibitrice de la croissance cellulaire de l’extrait aqueux. -une activité cardiovasculaire sur le cœur isolé. -une toxicité in vitro sur Artemia salina et in vivo sur le rat et la souris. Par ces tests de toxicité, nous avons pu mettre en évidence des signes cliniques importants, ces derniers sont le reflet d’une souffrance, qui a intéressé le fonctionnement général de l’organisme et qui a atteint la foie, la rate, le poumon et le rein. La conséquence donc de ces intoxications est une tubulopathie aigue toxique pour le rein, une pneumopathie interstitielle pour le poumon et une stéatose massive pour le foie et la rate.
Date: 1995-10-28

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