Ecologie bactérienne au service de réanimation des urgences chirurgicales entre 1998 et 2003

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Ecologie bactérienne au service de réanimation des urgences chirurgicales entre 1998 et 2003

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Title: Ecologie bactérienne au service de réanimation des urgences chirurgicales entre 1998 et 2003
Author: Agrad, Khalid
Abstract: La surveillance régulière de l’écologie microbienne au sein des unités de soins intensifs revêt un intérêt capital dans la lutte contre l’infection nosocomiale, complication aux multiples conséquences en terme de morbidité, mortalité et surcoût hospitalier. Le but de ce travail est d’analyser le profil épidémiologique et bactériologique des infections nosocomiales, identifier les facteurs prédisposants et ceux influençant le pronostic et de proposer des mesures de prévention. Cette étude transversale menée sur 6 ans nous a permis de recueillir les informations nécessaires et de situer l’importance du problème dans le service de réanimation des urgences chirurgicales du CHU ibn rochd de casablanca. L’incidence et la densité d’incidence de l’IN étaient respectivement de 13.6% et 46.5%o. L’infection pulmonaire était la plus fréquente à 29%, devant la bactériémie 26.4% et l’infection urinaire 12.9%. Les différentes densités d’incidence des infections liées aux procédures invasives étaient élevées : pour les pneumopathies elle était de 36.4 pour 1000 jours de ventilation, celle des bactériémies était de 14.6 pour 1000 jours de cathétérisme et celle des infections urinaires était de 15.8 pour 1000 jours de sondage. Les BGN étaient les plus incriminés (75.1%), dominés par l’Acinetobacter (17.5%) et le pseudomonas (16.3%). Les CGP représentaient 24.9% dominés par le Staphylocoque aureus (10.4%), le staphylocoque coagulase négatif (SCN) (5.7%) et l’entérocoque (5.2%). L’analyse du profil de résistance des germes a révélé que le staphylocoque méti R représentait 40% des souches isolées, aucune n’était résistante à la vancomycine. Acinetobacter était résistant à l’imipenem dans 28.9% des cas. Pour le Pseudomonas, la résistance à la ceftazidime était de 25.5% et de 9.3% à l’imipenem. La survenue d’infection prolonge significativement la durée de séjour : 21.5 ± 14 jours chez les infectés vs 12 ± 7 chez les patients non infectés (p < 0.05). La mortalité globale était de 39.1%, celle des bactériémies était de 36.1 % et pour les pneumopathies la mortalité était de 35.2%. A coté de l’age avancé, la survenue de pneumopathie nosocomiale à pseudomonas augmente le risque de mortalité. Il apparaît à la lumière de ce travail que les infections nosocomiales et les résistances des germes aux antibiotiques sont inquiétantes, une stratégie de prévention et de lutte dans le cadre d’une démarche globale de qualité des soins en réanimation doit être mise en œuvre pour maîtriser le risque infectieux.
Date: 2005

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