Faculté des Sciences, Tétouan - Doctorat d'Etathttp://toubkal.imist.ma:8080/handle/123456789/1592024-03-29T11:13:38Z2024-03-29T11:13:38ZEvolution urbaine à tétouan et vulnérabilité sismique, Rif septentrional (Maroc)Ouazani Touhami Abdelouahedhttp://toubkal.imist.ma:8080/handle/123456789/151792022-10-25T13:13:49Z2021-07-10T00:00:00ZEvolution urbaine à tétouan et vulnérabilité sismique, Rif septentrional (Maroc)
Ouazani Touhami Abdelouahed
2021-07-10T00:00:00ZTaxonomie, biologie et écologie du genre Anochetus (Hymenoptera, Formicidae) au marocTaheri, Ahmedhttp://toubkal.imist.ma:8080/handle/123456789/102302016-01-22T14:38:45Z2015-01-01T00:00:00ZTaxonomie, biologie et écologie du genre Anochetus (Hymenoptera, Formicidae) au maroc
Taheri, Ahmed
Le genre Anochetus Mayr, 1861, caractéristique de la région tropicale et subtropicale, est représenté par 140 espèces, dont trois atteignent la région méditerranéenne : A, sedilloti Emery, 1884, A. bytinskii Kugler et lonescu, 2007 et A. ghilianii (Spinola, 1851). Cette dernière, dont la distribution se limite au Nord du Maroc et au Sud de l’Andalousie, est jusque-là, la seule représentante du genre au Maroc. La biologie, l’écologie et la répartition de cette espèce au Maroc sont très peu connues.
De 2009 à 2005. Des prospections entomologiques couvrant les principaux domaines du Maroc, ont permis de préciser l’aire de distribution de cette espèce, qui s’avère limitée au domaine rifain avec un prolongement dans le domaine atlantique jusqu’à Ben Slimane.
Afin de contribue à la connaissance de son cycle biologique, 115 nids d’A. ghilianii ont été excavés de la zone de Derdara de la province de Chefchaouen au N-W du Maroc, durant les années 2013 et 2014, Le nombre d’ouvrières et de reines ont été comptés mensuellement durant les deux années. Les résultats statistiques suggèrent que la reproduction coloniale chez A. ghilianii se fait par fragmentation de la société d’origine (fission). Les reines vierges et aptères quitteraient le nid d’origine accompagnées d’un certain d’ouvrières et fondent une nouvelle colonie à proximité de leur nid d’origine.
Pour vérifier l’hypothèse de ce mode de reproduction coloniale, chez A. ghilianii, son comportement agressif a été évalué. Au laboratoire, la méthode de confrontation individuelle, entre des ouvrières appartenant à 17 colonies prélevées dans 11 sites du Rif, retenues en fonction de la distance géographique qui les sépare, a été appliquée. Trois types de comportements ont été manifestés par les fournis adversaires : agressifs, faiblement agressifs et non-agressifs. Le dernier type de comportement a été le plus noté avec un pourcentage moyen de 82.56%. En revanche, le comportement agressif ne représente que 9.61% en moyenne et n’apparait que quand la distance approximative, entre les colonies, dépasse 1500 m. La corrélation est significativement positive, pour les comportements agressifs et elle est négative pour les comportements non-agressifs. Ce résultat suggère une faible distance génétique entre les colonies suite à une éventuelle reproduction coloniale par fission.
Pour préciser la répartition géographique d’A. ghilianii au Maroc et en Espagne, des études génétiques, morphométriques et écologiques ont été réalisées. Une fraction d’un gène mitochondrial à évolution rapide (COI) a été séquencée à partir de plusieurs individus d’Anochetus provenant de son aire de répartition ibéro-marocaine. Les résultats de l’Inférence Bayésienne et d’analyse Median-joining ont montré d’une part, que les spécimens du genre Anochetus, capturés à Fifi et à tamorot sont monophylétiques et présentent la plus grande divergence génétique par rapport aux autres populations marocains. Cette constatation confirme le fait que la population de Tamorot-Fifi est une espèce distincte qui s’avère nouvelle pour la science : Anochetus nardbennassii n. sp Taheri et Reyes, soumis.
Cette dernière a été décrite par une approche multidisciplinaire, combinant à la fois les caractères morphologiques, l’étude biométrique et l’utilisation de l’ADN mitochondrial. Jusqu’à maintenant, elle semble être endémique du Rif central. L’affinité de cette espèce par rapport aux autres espèces méditerranéennes du même genre a été discutée.
D’autre part, ces études génétiques et biométriques, ont révélés, l’absence de divergence génétique et un chevauchement morphométrique, entre les populations d’A. ghilianii de la Péninsule Ibérique et celles du Nord du Maroc. Ces deux résultats, suggèrent une introduction récente de l’espèce en Espagne, à travers des transferts récurrents via le trafic maritime entre les ports de part et d’autre du détroit de Gibraltar. Une modélisation de la distribution spatiale d’A. ghilianii au Nord du Maroc et au Sud de la Péninsule Ibérique en utilisant le logiciel MAXENT et en se basant sur 20 variables environnementales a soutenu d’avantage cette hypothèse. Lorsqu’on modélise la distribution de cette espèce dans la Péninsule Ibérique, uniquement à partir des données du Nord du Maroc, une zone favorable beaucoup plus large que celle occupée par l’espèce actuellement apparaît, notamment le long de la côte atlantique du Portugal et même au voisinage de Sierra Nevada où l’espèce est absente d’après les dernières prospections. Toutefois, elle n’est présente en Europe qu’à proximité de son point d’introduction en Espagne. Si cette dispersion avait eu lieu lors de la crise messinienne, l’espèce devrait montrer une plus grande dispersion dans la Péninsule Ibérique, et la distance génétique entre les populations du Maroc et de l’Espagne, devrait également être plus élevée.
Pour déterminer la densité des nids d’A. ghilianii et les facteurs environnementaux influençant sa présence, 15 zones rifaines couvertes de végétation naturelle ont été prospectées. A. ghilianii s’est montrée comme une espèce modérément forestière, associée surtout aux subéraies ouvertes et aux matorrals clairs. La densité moyenne des nids est de 0.74±0.12 nids/25m2, elle augmente d’une façon significative avec l’augmentation du nombre de pierres et diminue avec l’augmentation de la couverture arborée et de la quantité de litière. L’effet de l’altitude serait discriminé par la présence de la végétation. En effet, la capture de 2 individus seulement dans la subéraie de Bab taza, au sein du Parc National de Talassemtane (PNTLS), qui a bénéficié de prospections intenses, plaide en faveur de ce constat.
2015-01-01T00:00:00ZE-diagnostic de processus physiques à base des méthodes de haute résolutionChakkor, Saadhttp://toubkal.imist.ma:8080/handle/123456789/101752016-01-06T11:14:40Z2015-01-01T00:00:00ZE-diagnostic de processus physiques à base des méthodes de haute résolution
Chakkor, Saad
L’expansion des systèmes utilisant des capteurs intelligents a incité l’étude d’E-diagnostic de processus physiques à base des méthodes de haute résolution. Le contrôle automatisé des machines éoliennes modernes nécessite la maintenance proactive. On a proposé plusieurs indicateurs mesurant le niveau de performance d’un protocole d’acheminement sans fil des paquets de données vers la station de supervision. Une étude de conception d’un système de diagnostic IESRCM permettant la surveillance locale ou à distance des machines indiquées est réalisée. Une comparaison a été effectuée pour apprécier les performances de ce système lors de son intégration avec les modules sans fil GPRS ou Wi-Max. Les résultats obtenus avec simulation sous Proteus ISIS et OPNET ont favorisé l’incorporation du module Wi-Max dans le système proposé en raison de ses avantages par rapport au GPRS. Les méthodes d’estimation spectrale à haute résolution sont efficacement utilisées pour la détection de défauts électromécaniques d’éoliennes. Devant la diversité de ces méthodes, une investigation de chaque algorithme à part est réalisée avec un signal composite du courant statorique contenant plusieurs types de défauts et sous un environnement différemment bruité. On a déduit à cet égard que la précision de l’estimation spectrale dépend du degré de perturbation du signal, du niveau de sévérité d’un défaut, de la fréquence d’échantillonnage et du nombre d’échantillons de données. La comparaison avec simulation sous Matlab qu’on a effectuée entre ces algorithmes a prouvé la supériorité de l’algorithme ESPRIT. Cependant, cet algorithme présente un temps de calcul relativement grand et demande une taille mémoire importante pour être exécuté. Pour contourner cet obstacle, on a proposé une amélioration de la technique ESPRIT-TLS pour la rendre applicable en temps réel. Une nouvelle version est développée dans cette thèse intitulée Fast-ESPRIT. L’élaboration envisagée est effectuée en combinant la technique de filtrage passe bande récursif IIR de Yule-Walker et la technique de décimation. L’évaluation de la technique proposée dans la détection de quatre types de défauts d’une éolienne est réalisée. L’analyse des résultats obtenus confirme que l’algorithme Fast- ESPRIT offre une précision spectrale très satisfaisante dans la discrimination des harmoniques des défauts étudiés. On a abouti à une complexité réduite avec un rapport admissible, à une réduction de l’espace mémoire requis pour son exécution 5 fois inférieur et à la diminution du temps de calcul d’environ 14,25 fois moins. Cette méthode offre une meilleure résolution même en présence d’un nombre important d’harmoniques de défauts différents. Cependant, cette nouvelle méthode présente quelques limitations puisqu’elle ne permet pas de reconnaitre le type et le niveau de sévérité d’un défaut détecté. On a donc proposé une autre approche de contrôle en temps réel. Celle-ci combine la méthode Fast-ESPRIT développée, l’algorithme de classification de défauts intitulé CAFH et un système d’inférence flou interconnecté aux capteurs de vibration localisés sur les différentes composantes d’éolienne. Un nouvel indicateur du niveau de sévérité de chaque type de défaut a été formulé. Il permet d’éviter les alarmes inutiles. La simulation sous Matlab de cette approche avec quatre types de défaillances en présence d’un bruit montre qu’elle offre une meilleure robustesse dans la classification des défauts.
2015-01-01T00:00:00ZIsolement et caractérisation des bactéries lactiques bactériocinogènes à partir du lait de chamelle de la région de Laâyoune (Sud du Maroc)El Ouardy, Khayhttp://toubkal.imist.ma:8080/handle/123456789/97312014-06-23T09:52:24Z2013-01-01T00:00:00ZIsolement et caractérisation des bactéries lactiques bactériocinogènes à partir du lait de chamelle de la région de Laâyoune (Sud du Maroc)
El Ouardy, Khay
Notre étude s’est intéressée aux bactéries lactiques, productrices de bactériocines, isolées à partir du lait de chamelle de la région de Laâyoune au Sud du Maroc. 900 souches bactériennes ont été isolées principalement à partir de 25 échantillons du lait camelin sur le milieu MRS Agar et milieu M17 agar. 112 souches lactiques ont montré une activité antibactérienne, due à la production d’agent inhibiteur, contre Listeria innocua CECT 4030 par la méthode directe. 30 isolats conservent leur activité antibactérienne par la méthode de diffusion en puits. 7 souches ont été retenues pour leur effet antibactérien important. Elles produisent des facteurs antibactériens de nature protéique. Les tests standard biochimiques, phénotypiques et morphologiques, et le système API 20 Strep ont permis d’identifier deux isolats (E204 et E214) comme Enterococcus durans, deux isolats (R75 et R76) comme Lactococcus lactis subsp lactis, un isolat (R112) comme Lactococcus lactis subsp cremoris.
Un isolat (R111) comme Enterococcus faecium et un isolat (R122) comme Enterococcus avium.
La caractérisation moléculaire de ces isolats a été faite par le séquençage du gène codant l’ARNr 16S. Le séquençage des nucléotides a confirmé l’identification des isolats E204, E214 et R111. L’étude des propriétés biotechnologiques et sanitaires a montré que seule la souche E204 est non hémolytique, exempte de décarboxylase et s’est avérée sensible aux antibiotiques testés. Le screening des bactéries lactiques à effet antimicrobien a montré que la souche Enterococcus durans E204 est un producteur potentiel de substance inhibitrice montrant une bonne activité antimicrobienne en milieu liquide. La substance antibactérienne est thermostable et conserve son activité même après un traitement à 121°C pendant 15 minutes, et reste stable dans une gamme de pH de 2-10 avec une activité plus élevée à pH acide. L’activité antibactérienne a disparu sous l’action de l’a-chymotrypsine. De ce fait, et puisque la bactériocine n’est pas encore caractérisée on l’a qualifiée de bactériocine-like.
La suite de l’étude s’est concentrée sur la souche E. durans et sa bactériocine-like produite. L’effet du pH et de la température et de leur interaction sur l’activité de la bactériocine-like a été étudié et le métabolisme de la souche productrice a été décrit.
L’optimisation des paramètres de croissance d’E. durans E204 et de production de sa bactériocine-like a été étudiée dans le milieu MRS. Le pouvoir antibactérien de la souche E204 vis-à-vis de L.
monocytogenes dans le milieu MRS liquide et dans le lait écrémé s’est révélé intéressant. L’application de la souche E204 dans le fromage frais (jben) fabriqué du lait de chèvre a montré une meilleure protection contre les bactéries pathogènes et d’altération.
2013-01-01T00:00:00Z