Etude de la survie des deux bactéries allochtones (clostridium perfringens et Escherichia coli) en milieu marin et optimisation du dénombrement de C.perfringens à partir de ce milieu

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Etude de la survie des deux bactéries allochtones (clostridium perfringens et Escherichia coli) en milieu marin et optimisation du dénombrement de C.perfringens à partir de ce milieu

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Title: Etude de la survie des deux bactéries allochtones (clostridium perfringens et Escherichia coli) en milieu marin et optimisation du dénombrement de C.perfringens à partir de ce milieu
Author: Chraibi, Faissel
Abstract: La Connaissance des facteurs qui influencent la survie bactérienne dans les écosystèmes aquatiques marins sont indispensable pour prévoir et limiter les risques que peut produire ces micro-organismes. Ce travail est destiné d’une part à l’optimisation du dénombrement de C.perfringens à partir des échantillons marins et d’autre part, à l’étude de sa survie dans cet écosystèmes comparée à E. Coli. Ainsi les résultats obtenus montrent que le diluant eau de mer cystéinée à 0.3% et additionnée de RCM à 0.4% permet un meilleur recouvrement de cette bactérie à partir du milieu marin, comparé aux autres diluants (eau de mer cysteinée à 0.3%, solution de Ringe cysteinée à 0.3% ou eau peptonée à 1% et cysteinée à 0.3%). D’autre part, l’effet de la lumière (supérieur à 2000 Lux) , de la température (6.20.30 et 40°C) ; de la salinité (9.35 et 70‰) et du pH (5.7 et 8.3) sur la survie de E.Coli et C.perfringens dans le milieu marin, a été au laboratoire en comparant deux techniques de comptage : comptage direct à l’acridine orange et comptage indirect sur la boite de pétri. Les expériences ont été réalisées dans l’eau de mer stérile. Ainsi, la salinité a l’effet le plus important sur la survie bactérienne. Cependant, l’action des paramètres physico-chimiques n’élimine pas les espèces bactériennes, mais engendre une entrée plus ou moins importante de la cellule bactérienne s en dormance. Ceci a été démontré par l’étude comparative du comptage direct à l’acridine orange et le comptage indirect CFU. D’autre part, dans les conditions naturelles, en utilisant les chambres de diffusion, la réduction des effectifs des deux espèces est plus importante que lors des études au laboratoire. Ceci démontre que l’effet de la combinaison des différents facteurs abiotiques sur la dormance bactérienne est beaucoup plus important que si l’un des paramètres agit individuellement. Par ailleurs, la prédation par les protozoaires naturels agit en éliminant les bactéries. L’effet de la prédation est bien illustré par la méthode de comptage en utilisant l’acridine orange. Les effectifs bactériens sont respectivement réduits d’environ 10⁴ cellules de C. perfrigens/Ml et de 10⁷ cellules de E.Coli /ml en présence des protozoaires naturels. Cependant en leur absence la réduction n’est respectivement que de 10¹ et 10³ bactéries/ml pour C.perfringens et E.coli durant 84 heures d’incubation. Il a été démontré qu’après 36h, E.Coli n’est plus détectable sur le milieu sélectif EMB. Cependant, C.perfringens peut être détectable même après 72h. La pression de prédation est plus forte qu’E.Coli que pour C.perfringens. L’ensemble des résultats montre une résistance aux facteurs de stress du milieu marin plus grande chez C.perfringens que chez E.Coli. Ainsi l’utilisation de C.perfringens comme indicateur de la pollution fécale est fortement recommandée afin d’éviter les risques sanitaires encourus par les usagers de la mer.
Date: 1996-07-31

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