Domestication et diversification variétale chez le figuier au Maroc : Bases pour la conservation et la valorisation des ressources génétiques locales

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Domestication et diversification variétale chez le figuier au Maroc : Bases pour la conservation et la valorisation des ressources génétiques locales

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Title: Domestication et diversification variétale chez le figuier au Maroc : Bases pour la conservation et la valorisation des ressources génétiques locales
Author: Achtak, Hafid
Abstract: Les travaux génétiques sur le figuier, Ficus carica L., dans le bassin méditerranéen montrent l’existence de plusieurs foyers de domestication incluant le sud ouest de la Méditerranée. L’objectif de cette thèse est de comprendre comment les processus de sélection et de diversification variétale se déroulent à une échelle géographique limitée. Par une approche de génétique des populations et à l’aide des microsatellites nucléaires et chloroplastiques, l’étude a été réalisée en analysant des populations spontanées et des variétés dans six zones éco-géographiques au Maroc. Nos travaux montrent que les variétés sont très diversifiées et cultivées très localement, souvent à l’échelle du village. Ces variétés sont caractérisées par un apparentement génétique par la distance, similaire à celui noté chez les figuiers spontanés ; ce qui réfute l’hypothèse d’une colonisation récente. Il existe une différenciation génétique entre les six zones (Fst = 0,038) et plus particulièrement entre le Rif (nord du Maroc) et les oasis (sud du Maroc) au sein desquelles les variétés sont génétiquement proches des figuiers spontanés. Nous démontrons que la domestication a eu lieu au niveau d’une zone géographique, et que les variétés proviennent essentiellement de figuiers issus de semis impliquant des caprifiguiers (figuiers mâles) spontanés. Ces résultats suggèrent que les figuiers cultivés et spontanés forment une seule et même unité évolutive et que la domestication est un processus continu. Sur la base de ces travaux, nous proposons une méthodologie pour la construction d’une collection « noyau » représentative de la diversité génétique et phénotypique et une clé moléculaire pour l’identification des variétés. Enfin, nous apportons des éléments de réflexion sur le rapport entre la conservation ex situ et in situ et sur les déterminants d’une conservation in situ en rapport avec l’évolution des agro-écosystèmes traditionnels.
Date: 2009-12-21

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