Etude de la réponse du blé à l’incorporation au sol des résidus de tournesol et à la fertilisation azotée

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Etude de la réponse du blé à l’incorporation au sol des résidus de tournesol et à la fertilisation azotée

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Title: Etude de la réponse du blé à l’incorporation au sol des résidus de tournesol et à la fertilisation azotée
Author: Rabah, Meriem
Abstract: Le présent travail comporte une série de trois expériences conduites sous serre. La première expérience a été réalisée dans le but d’étudier les effets de l’incorporation au sol des résidus de tournesol et de la date d’application de l’azote sur la croissance, la nutrition azotée et l’efficacité d’utilisation de l’azote appliqué par le blé. Le sulfate d’ammonium marqué à l’azote 15 a été apporté en présence et en absence des résidus, deux semaines avant le semis, au semis, au début de la montaison et juste avant épiaison. Deux témoins sans azoté avec ou sans résidus ont été additionnés. L’incorporation des résidus, ayant provoqué une immobilisation biologique de l’azote, a déprimé la production du blé. Cet effet dépressif a pu être corrigé par l’apport de l’azote, sans toutefois être éliminé, car une diminution a persisté et a varié selon la date d’apport de l’azote. En comparaison avec les autres dates d’application, l’apport de l’azote au moment du semis du blé cultivé en présence des résidus semble être judicieux car il a permis de maximiser la production du blé et son efficacité d’utilisation de l’engrais. La fumure azotée réalisée avant le semis s’est révélée être aussi bénéfique, quoiqu’elle soit moins rentable puisque des pertes azotées peuvent se produire avant la mise en culture. Une seconde expérience a été conduite afin d’examiner les impacts de la fertilisation azotée et du moment d’enfouissement des résidus de tournesol sur la croissance, la nutrition azotée et sur le pourcentage de recouvrement du fertilisant apporté. Le sulfate d’ammonium marqué à l’azote 15 a été apporté, aussi bien en présence qu’en absence des résidus, au blé semé soit immédiatement ou deux mois après incorporation au sol des résidus. Deux témoins sans azote avec ou sans résidus ont été ajoutés. Un apport de l’azote au blé semé immédiatement après incorporation des résidus n’a pallié qu’en partie au déficit azoté, lié à l’immobilisation biologique de l’azote provoqué par les résidus enfouis. Cependant, quand l’enfouissement des résidus a été précoce, l’apport de cet élément l’effet dépressif des résidus sur la croissance, la nutrition azotée et l’efficience d’utilisation du fertilisant par le blé. Un dernier essai, qui consiste en une incubation aérobique du sol, a été destiné à suivre les fluctuations de l’azote minéral du sol pendant 140 jours en présence des résidus de tournesol et/ou du sulfate d’ammonium. Un témoin contenant uniquement le sol a été aussi inclus. L’incorporation des résidus a provoqué une immobilisation de l’azote minéral du sol pendant les premiers jours d’incubation, aussi bien en absence qu’en présence d’un apport azoté. L’azote immobilisé a été par la suite reminéralisé. Pour les traitements non amendés de résidus, la minéralisation de l’azote était prépondérante tout au long de la période d’incubation. Au terme de cette incubation, l’effet dépressif des résidus a été toujours évident, néanmoins, il a été atténué en présence de l’azote. Dans cet essai, l’organisation de l’azote observée peut expliquer la baisse du rendement du blé constatée dans les expériences précédentes.
Date: 1999-12-11

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