Etude des problèmes phytosanitaires des fruits d'arguments en post-récolte

Abstract

Au niveau du verger, l’inoculum de Géotrichum candidum a été détecté dans le sol et dans les poussières recouvrant les fruits et les feuilles. A la station d’emballage, l’inoculum du champignon a été détecté dans les équipements de prétraitement (drencher et bassin de trempage) et de conditionnement (tapis-roulant et brosses rotatives). Testés pour leurs activités curatives et préventives, les fongicides : flutriafol et propicanozole se sont montrés aussi efficaces in vitro que la quazatine. L’étude de l’effet des fongicides : quazatine, bénomyl et de l’hypochlorite de sodium sur la viabilité des spores de G. candidum a révélé que : • Le bénomyl à une concentration de 1000 ppm et pour un temps de contact de 2 heures n’a aucun effet. • La quazatine et l’hypochlorite de sodium se sont montrés toxiques à des concentrations respectives de 10 et 200 ppm et pour un temps d’exposition d’une minute. L’utilisation d’un test biologique a permis de montrer que le procédé d’application de la quazatine par douchage (réalisé au drencher) ne permet pas de découvrir de manière homogène la surface des fruits traités. L’évaluation de l’efficacité à faible concentration des fongicides bénomyl, thiabendazole et l’imazalil su P.digitatum en traitement des fruits par trempage a montré que ce dernier est efficace à la concentration de 250 ppm. L’étude du niveau de résistance a montré que les isolats sensibles au thiabendazole (TBZ) du P.digitatum et du P.italicum sont complètement inhibés à 0.5 ppm de TBZ. Par contre, les isolats résistants au TBZ de ces deux espèces continuent à se développer à 4000 ppm avec des facteurs de résistance de 262 pour P. digitatum et 253 pour P.italicum. Quant à l’évaluation de l’efficacité de quelques nouveaux fongicides contre P.digitatum, elle a révélé que les produits : imazalil, la prochlorase, le flutriafol et le propiconazole sont efficaces.