Études sur l’oïdium de l’orge (Erysiphe Graminis F.Sp Hordei) au Maroc

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Études sur l’oïdium de l’orge (Erysiphe Graminis F.Sp Hordei) au Maroc

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Title: Études sur l’oïdium de l’orge (Erysiphe Graminis F.Sp Hordei) au Maroc
Author: Hafidi, Majida
Abstract: Le présent travail s’est fixé comme principaux objectifs, la caractérisation de la virulence des populations marocaines d’Erysiphe Graminis f.sp hordei, l’estimation des pertes causées par la maladie en utilisant le fongicide chimique, l’effet de la maladie sur le système racinaire et enfin l’étude cytologique de l’infection. Dans le premier chapitre, un total de 51 isolats échantillonnés dans les principales zones céréalières du Maroc isolés en cultures monosporales, sous des conditions contrôlées, ont été étudiés. Les résultats obtenus à l’issu de ce travail, lors des inoculations des cultures monosporales à la gamme différentielle, ont montré que les gènes de virulenceVa1, Vh, Vat, Vra, Va6Va14, Va10, Vla, Vk, Vp, Va sont très répandus au Maroc. Les gènes Va3, Vo5, Va12, Va13, Va9Vk, V1402, Va7(LG2) sont d’une rareté assez remarquable alors que les gènes Va7 et Va7Vk sont totalement absents. L’étude a montré, en outre, que toutes les populations étudiées sont hétérogènes et qu’au sein d’une même population, la diversité est maximale, c’est le cas des régions de Berrchid, Ain N’Zagh, Bouznika et Khmiss zemamra. En revanche, des isolats provenant des régions très éloignées géographiquement, Sidi Bennour et Ain Aouda, bouznika et Jemâa Shim, ont montré de nombreuses similitudes dans leurs critères de virulence. L’essai de l’estimation des pertes, installé à Sidi El Aidi et Merchouch a permis de constater que l’attaque pour l’oïdium était forte et précoce. Les deux traitements au Triadimefon, appliqués durant la végétation ont été utilisés pour minimiser les dégâts occasionnés par le pathogène. Un traitement continu, appliqué en début de la végétation, avant l’installation du pathogène et un traitement discontinu, effectué, en fin tallage- début montaison, quand la maladie s’est bien développé. Les deux traitements ont permis, par leurs propriétés systémiques, un bon contrôle de l’oïdium pour l’ensemble des variétés testées. La protection étalée sur une longue période s’st traduite par des augmentations de rendement justifiant ainsi l’action préventive du traitement continu et curative du traitement discontinu. Parmi les variétés testées, l’augmentation était plus importante chez les variétés sensibles que chez les variétés résistantes. Ainsi, les pertes ont été estimées à 40% chez Merzaga et 37% chez ACSAD 176. L’étude a confirmé que le traitement continu est plus efficace quand l’attaque est précoce. Une attaque tardive nécessite l’application d’un traitement discontinu. L’application du Triadiméfone aux plantules d’orge, cultivées en serre, a montré que l’oïdium affecte aussi bien le système racinaire que le système aérien. Cependant, la réduction est plus importante au niveau des racines (50%) qu’au niveau de l’appareil aérien (30%). L’examen cytologique de l’infection a été effectué sur des fragments de feuilles infectés par Erysiphe Graminis f.sp hordei, fixés et colorés au lactophénol plus le bleu d’aniline. Il s’est montré que les premières étapes de l’infection sont les mêmes pour tous les génotypes testés, résistants et sensibles. Cependant, le nombre d’haustoria et le développement du mycélium sont plus abondants chez les variétés sensibles. Le mécanisme de résistance se traduit par l’effondrement des cellules du mésophiles et des cellules épidermiques.
Date: 1994-07-07

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