Survie des entérobactéries dans les milieux aquatiques : effet de la pression osmotique, de l’oligotrophie et de la présence des métaux lourds

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Survie des entérobactéries dans les milieux aquatiques : effet de la pression osmotique, de l’oligotrophie et de la présence des métaux lourds

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Title: Survie des entérobactéries dans les milieux aquatiques : effet de la pression osmotique, de l’oligotrophie et de la présence des métaux lourds
Author: Benalla, Asmae
Abstract: La comparaison de la survie de quelques souches d’Enterobacteriaceae dans l’eau de mer et l’eau douce, nous a permis de déduire le rôle capitale de la salinité dans l’évolution des cellules vers l’état non cultuvable. La survie dans l’eau de mer varie d’une souche à une autre, selon son profil biochimique. La carence alimentaire participe aussi à la disparition des bactéries dans les milieux aquatiques en général, et le milieu marin en particulier. L’addition de la matière nutritive à l’eau de mer peut rétablir l’homéostasie perturbée par le stress hyperosmotique, et prolonger la survie des cellules bactériennes dans l’eau de mer. Ainsi, les sels nutritifs, les sucres et les acides aminés sont favorables à la survie d’E.coli dans l’eau de mer. En effet, l’ammonium et le phosphate augmentent la survie d’E.coli dans l’eau de mer de manière importante aussi bien à court qu’à long terme. Quand aux sucres, leur action est variable suivant leur nature. Le tréhalose et le fructose agissent essentiellement à court terme, alors que le ribose, le galactose, le raffinose et le maltose sont efficaces à long terme. Le glucose et le lactose sont, par contre favorables à la survie aussi bien à court qu’à long terme. Nous avons conclu, suivant le profil biochimique d’E.coli que l’action des sucres est liée à leur accumulation intracytoplasmique. Les acides aminés, glutamate et proline sont très efficaces dès les deux premiers jours d’incubation dans l’eau de mer. Dans le cas de la proline, cet effet est lié à son accumulation : l’efficacité diminue au fur et à mesure que le taux de proline accumulé dans les cellules est réduit. Malgré la toxicité des métaux lourds vis-à-vis des bactéries, certains ont un effet bénéfique à certaines concentrations. Ainsi, le fer, aux concentrations comprises entre 10 et 100ppm, protège les bactéries en survie dans l’eau de mer, le cadmium et le mercure sont favorables à la survie à long terme, aux concentrations allant respectivement de 10 à 100ppm et 0.1 à 1 ppm.
Date: 1996-10-26

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