Les potentialités géothermiques du Maroc : approche intégrée par les températures profondes et indices de surface.

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Les potentialités géothermiques du Maroc : approche intégrée par les températures profondes et indices de surface.

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Title: Les potentialités géothermiques du Maroc : approche intégrée par les températures profondes et indices de surface.
Author: Zarhloule, Yassine
Abstract: L’évaluation du potentiel géothermique d’une région donnée, se base sur les deux paramètres fondamentaux : la température et l’eau comme facteur véhiculaire. En effet, la répartition de chaleur et la circulation d’eaux souterraines ne peuvent être qu’intimement liés : d’où la nécessité de les étudier ensemble pour rendre toute interprétation crédible. Ainsi pour évaluer le potentiel géothermique du Maroc, 47 points d’eau chaude ont été étudiés, 250 forages hydrogéologiques ont été prospectés par la géothermie de surface et 410 sondages pétroliers ont fourni 1204 valeurs de températures. La prospection géothermique de surface reste un outil incontestable pour combler le déficit d’informations géothermiques dans les régions dépourvues de données profondes. Cette méthode a été appliquée dans quatre secteurs pour déceler les zones à intérêt géothermal et de dégager aussi les ensembles hydrogéothermiques de chaque zone. L’étude du comportement thermique des forages prospectés a montré l’importance de l’effet de l’hydrodynamisme dans la variation de la température au sein des ouvrages. Les zones de recharges des nappes liasiques (Maroc nord-occidental et nord-oriental) et turoniennes (bassin d’Agadir et de Tadla) présentent des températures d’eau et des gradients relativement faibles voire même négatifs, alors que les aires de décharge montrent des gradients élevés à des profondeurs faibles. Les indices thermiques retenus et les anomalies thermiques repérés, coïncident avec les zones d’artésiansimes des nappes. L’existence des failles déjà révélées par d’autres méthodes géophysiques, vient d’être confirmée de nouveau par la géothermie de surface. Ces failles contribuent largement à la communication hydrogéologique entre les nappes profondes et celles du plio-Quaternaire sus-jacentes traduisant une zone de mélange potentiel. L’étude géothermique de subsurface a intéressé tout le Maroc pour l’estimation du gradient ; géothermique du Maroc et l’établissement de la première carte du gradient géothermique du Maroc. Le gradient géothermique moyen au Maroc fluctue entre 19°C Km⁻¹ Les principales anomalies mises en évidence sur la carte sont essentiellement liées à l’effet de l’hydrodynamique profond et à des facteurs tectoniques : soit les failles profondes affectant les socles soit à la néotectonique accompagnée d’activité volcanique néogène à quaternaire. L’étude géochimique et géothermomètrique des principaux points d’eau chaude du Maroc septentrional a permis d’identifier le réservoir d’origine, ses limites physiques, sa nature lithologique, sa température, les mélanges éventuels avec les eaux superficiels et le circuit souterrain emprunté par les eaux chaudes. Un modèle conceptuel de fonctionnement hydrodynamique de l’aquifère liasique d’eau chaude du Maroc septentrional a été réalisé. Le traitement intégré des données de températures d’origines différentes a permis de subdiviser le Maroc en plusieurs unités hydrogéothermiques limitées par des zones de recharge et d’autre de décharge. Chaque bassin hydrogéothermique est caractérisé par ses propres réservoirs et son propre hydrodynamisme. Un modèle conceptuel de fonctionnement hydrodynamique des aquifères d’eau chaude au Maroc a été élaboré.
Date: 1999-09-23

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