Contribution à l'étude du phénomène de résistance de deux espèces de chênes : Quercus robur et Q, petreae vis-à-vis du gui ( Viscum album L, ) : Histofluorescence des polyphénols et analyse anatomique comparée

DSpace/Manakin Repository

Aide Aide Aide

Nos fils RSS

Toubkal : Le Catalogue National des Thèses et Mémoires

Contribution à l'étude du phénomène de résistance de deux espèces de chênes : Quercus robur et Q, petreae vis-à-vis du gui ( Viscum album L, ) : Histofluorescence des polyphénols et analyse anatomique comparée

Show full item record


Title: Contribution à l'étude du phénomène de résistance de deux espèces de chênes : Quercus robur et Q, petreae vis-à-vis du gui ( Viscum album L, ) : Histofluorescence des polyphénols et analyse anatomique comparée
Author: Hariri, El Bachir
Abstract: Le gui blanc (Viscum album L.) parasite de nombreuses espèces ligneuses, notamment le genre Quercus, provoque de considérables perturbations dans leur développement. En s’implantant sur l’hôte, il détourne à son profil les substances nutritives dont il a besoin. Cette spoliation entraîne une diminution de la production du bois par réduction de l’accroissement en hauteur et en diamètre de l’hôte. Le niveau de résistance au parasite de trois espèces de chêne considérées (Quercus robur, Q rubra et Q. petreae) met donc en jeu à la fois des obstacles anatomique préformées dans les tissus sains (épaisseur du suber, amas de fibres et cellules au contenu polyphénolique) et des barrières induites par l’agression parasitaires (péridermes surnuméraires et accumulation des tannins et des flavonoïdes dans la zone périhaustoriale). Les aptitudes plus ou moins importantes de certaines espèces à mettre en place ces barrières définissent les clones résistants ou sensibles. L’étude histophysiologique de la réaction de ces trois espèces de chêne lors de l’attaque parasitaire montre que la pénétration du suçoir primaire du gui provoque la rupture des assises superficielles entraînant la formation d’une couche péridermique externe, qui se soulève et une couche péridermique interne, qui s’invagine sous la poussé du jeune suçoir. Chez certaines espèces sensibles de Q. petrae, la couche péridermique interne est percée par le suçoir primaire. Celui-ci entre en contact avec les cellules parenchymateuses vivantes de l’hôte et il évolue en un appareil ne réussissent pas leur pénétration. Celle-ci est stoppée par une zone périhaustoriale bien structurée et riche en tannins et flavonoïdes. Une fois que les principales composantes su système endophytique sont en place, le processus parasitaire est irréversible et le couple hôte-parasite devient indissociable. Une analyse statistique a permis la discrimination de rameaux sensibles et résistants appartenant aux trois espèces de chêne. A partir des données anatomiques et cytochimiques, nous avons identifié les principaux paramètres susceptibles d’être pris en considération afin d’établir un coefficient de résistance. L’expérience est réalisée sur une centaine de rameaux sensibles et résistants. La méthode statistique choisie est l’analyse en composantes principales (ACP) et l’analyse discriminante (AD). Une analyse statistique est réalisée pour définir une fonction discriminante liant ces quatre variables et pour proposer un coefficient de résistance. L’importance d’un tel coefficient pour les forestiers et les pharmacologistes est étudiée en fonction de leur besoins respectifs.
Date: 1996-05-31

Files in this item

Files Size Format View

There are no files associated with this item.

This item appears in the following Collection(s)

Show full item record

Search DSpace


Advanced Search

Browse

My Account