Mécanismes cellulaires de bioaccumulation d’éléments minéraux toxiques chez certains organismes aquatiques de la méditerranée, de l’Oued Moulouya, de l’Oued Sebou du Moyen Atlas : toxicité de l’aluminium et impact sur la santé humaine

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Mécanismes cellulaires de bioaccumulation d’éléments minéraux toxiques chez certains organismes aquatiques de la méditerranée, de l’Oued Moulouya, de l’Oued Sebou du Moyen Atlas : toxicité de l’aluminium et impact sur la santé humaine

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Title: Mécanismes cellulaires de bioaccumulation d’éléments minéraux toxiques chez certains organismes aquatiques de la méditerranée, de l’Oued Moulouya, de l’Oued Sebou du Moyen Atlas : toxicité de l’aluminium et impact sur la santé humaine
Author: Chafi, Abdelhafid
Abstract: Nous avons dans ce travail étudié à l’aide des deux méthodes de microanalyse : la spectrométrie de rayons X à l’échelle du microscope optique et électronique et l’émission ionique secondaire à l’échelle du microscope optique, les éléments toxiques bioaccumulés dans certains organismes aquatiques de la méditerranée et de 2 Oueds : Moulouya et Sebou. Des mollusques lamellibranches et des poissons ont été analysés. Les éléments suivants ont été mis en évidence : fer, cuivre, aluminium et chrome. Les organes et tissus d’accumulation sont les suivants lamellibranches : glande digestive et branchie ; poissons : tous les organes étudiés à l’échelle ultrastructurale, on montre que les organites cibles sont les lysosomes oû la plupart des éléments absorbés sous forme soluble, à l’état de trace, sont ensuite concentrés sous forme de précipités de phosphate insolubles. Des organes de truites prélevés dans un lac du moyen atlas ont été analysés par microscopie analytique. Dans ces organes, l’aluminium est détecté dans les mélanosomes mais aussi surtout dans les lysosomes. L’aluminium est précipité sous forme de phosphate insoluble, il ne peut être absorbé sous cette forme par le tube digestif du consommateur. Des coupes de tissu rénal, cardiaque, hépatique, cérébral et médullaire de rats intoxiqués par l’aluminium soluble par voie orale et pendant 52 semaines ont été analysées, par microscopie analytique. Nos résultats ont montré l’absence totale d’aluminium dans ces différents organes cibles. En outre la muqueuse intestinale des rats, soumis à une intoxication par voie orale d’aluminium sous forme soluble, a été étudiée par ces mêmes méthodes. Les résultats ont montré la présence des dépôts d’aluminium au sein des lysosomes présents à la partie apicale des anthérocytes et précipités dans ces organites sous forme de phosphate insoluble. La muqueuse intestinale semble donc constituer une barrière efficace à la pénétration de ce toxique dans l’organisme. Pour vérifier l’hypothèse selon laquelle l’aluminium joue un rôle toxique dans la genèse de la maladie d’Alzheimer, des biopsies ou autopsie de cerveau de 7 malades, atteints de cette maladie, ont été étudiées par microscopie analytique. Deux régions ont été observées, le cortex frontal et la corne d’Ammon. Aucune émission d’aluminium n’a été détectée. Ces résultats, négatifs, contrastent avec la facilité avec laquelle l’aluminium a été mis en évidence par ces mêmes méthodes au sein des cellules cérébrales de malades, chez qui l’intoxication par ces éléments est certaine et notamment chez les malades dialysés, atteint d’une encéphalopathie myoclonique. Gambusia affinis est un poisson d’eau douce très répandu dans les cours d’eau douce du Maroc. Ce poisson s’est avéré aussi sensible que les organismes normalisés, quant à sa réponse aux métaux d’aluminium et chrome. Les facteurs modifient énormément la toxicité létale de l’aluminium. La sensibilité de Gambusia affinis à l’aluminium est légèrement réduite en diminuant la température du milieu de 20°C à 13°C. L’évaluation des concentrations en aluminium et en chrome par microsonde électronique dans chaque tissu montre que, par ordre décroissant, c’est la branchie qui présente les valeurs les plus élevées, puis le foie et enfin le muscle.
Date: 1995-07-01

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