Rôle du monoxyde d’azote (NO) dans la physiologie rénale et l’hypertension artérielle et Phytothérapie de l’hypertension au Maroc Oriental : effet antihypertenseur de l’arbousier

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Rôle du monoxyde d’azote (NO) dans la physiologie rénale et l’hypertension artérielle et Phytothérapie de l’hypertension au Maroc Oriental : effet antihypertenseur de l’arbousier

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Title: Rôle du monoxyde d’azote (NO) dans la physiologie rénale et l’hypertension artérielle et Phytothérapie de l’hypertension au Maroc Oriental : effet antihypertenseur de l’arbousier
Author: Ziyyat, Abderrahim
Abstract: La première partie de ce travail concerne le rôle du monoxyde d’azote (NO) dans la physiologie rénale et l’hypertension artérielle. Dans le rein isolé et perfusé de rat Sprague-Dawley, l’inhibition de la synthèse de NO par L-NAME 100µM augmente considérablement l’excrétion veineuse du Thromboxane B2 (TxB2) et de la prostaglandine F2α (PGF2α) à toutes les pressions de perfusion rénale (PPR) étudiées. Par ailleurs, l’augmentation de la PPR de 90 à 120 puis à 150mmHg, ne modifie que très peu le débit d’excrétion veineuse des prostanoïdes. Ces résultats montrent que la libération des prostanoïdes induite par L-NAME se fait indépendamment des changements de la PPR, et suggèrent que les effets hémodynamiques du NO, au niveau rénal, reposent aussi bien sur son effet vasodilatateur direct que sur son action inhibitrice de la synthèse des prostanoïdes. Sur un autre modèle expérimental, nous avons étudié l’influence du NO sur la natriurèse de pression chez les rats génétiquement normotendus LN et hypertendus LH de souche lyonnaise. L’inhibition de la synthèse de NO par L-NAME 1mg/kg réduit considérablement la diurèse, la natriurèse et l’excrétion fractionnelle de sodium. Le nitroprussiate de sodium (NPS, un donneur de NO), administré après L-NAME, induit rapidement une vasodilatation périphérique mais ne parvient pas à annuler la vasoconstriction rénale accompagnant l’inhibition de la synthèse de NO dans les deux souches. Ces résultats montrent que le NO exerce une influence majeure sur l’hémodynamique rénale et sur le mécanisme de la natriurèse de pression chez les rats LH comme chez les rats LN. En outre, ces résultats suggèrent que l’altération de la natriurèse de pression du rat LH ne repose pas sur un déficit en NO. La deuxième partie de ce travail est une contribution à l’étude de la phytothérapie de l’hypertension artérielle. Une enquête réalisée oriental auprès de 626 personnes diabétiques et/ou hypertendues, a montré que la phytothérapie est largement adoptée par toutes les classes de la société dans cette région. Dans le traitement traditionnel de l’hypertension, les espèces végétales les plus utilisées sont Allium sativum, Olea europea, Arbutus unedo, Urtica dioica et petroselinum crispum. Ce travail suggère, par ailleurs, que l’hypertension observée dans cette région du Maroc est largement associée au diabète. Pour la suite des travaux, nous avons choisi d’étudier les effets antihypertenseurs d’Arbutus unedo (sasnou, arbousier, éricacées). Sur le modèle de rat spontanément hypertendu de souche japonaise (SHR), l’administration chronique par voie orale ou décoté de la racine d’arbousier pendant six semaines retarde légèrement le développement de l’hypertension mais ne modifie par le niveau final de la pression sanguine et la fréquence cardiaque. De même, les activités du système nerveux sympathique et du système rénine-angiotensine ne sont pas modifiées. Par contre, ce traitement chronique atténue la réactivité vasculaire aux agents vasopresseurs et tend à augmenter la diurèse et la natriurèse dans les rats SHR. Ces résultats montrent des effets vasculaires et suggèrent des effets diurétiques de l’arbousier mais l’action antihypertensive de cette plante n’a pas été clairement démontrée. Nous nous sommes donc intéressés à confirmer l’effet antihypertenseur de l’arbousier chez des patients présentant une hypertension artérielle essentielle, et ayant volontairement accepté d’utiliser l’arbousier. Après trois à quatre semaines de traitement par l’arbousier, la pression artérielle systolique et la fréquence cardiaque sont significativement diminuées de 153±4 à 135±2 mmHg et de 72±3 à 67±3 bat/min respectivement (P<0,05). Ce résultat suggère en effet antihypertenseur du décoté de la racine d’arbousier et pourrait justifier son utlisation traditionnelle dans la thérapie de l’hypertension au Maroc oriental.
Date: 1997-12-20

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