Estimation des taux d’érosion et de l’état de dégradation des sols dans le bassin versant de l’Oued Boussouab, Maroc nord-Oriental : application du modèle empirique (USLE) de la technique du radio-isotope137 Cs et de la susceptibilité magnétique

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Estimation des taux d’érosion et de l’état de dégradation des sols dans le bassin versant de l’Oued Boussouab, Maroc nord-Oriental : application du modèle empirique (USLE) de la technique du radio-isotope137 Cs et de la susceptibilité magnétique

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Title: Estimation des taux d’érosion et de l’état de dégradation des sols dans le bassin versant de l’Oued Boussouab, Maroc nord-Oriental : application du modèle empirique (USLE) de la technique du radio-isotope137 Cs et de la susceptibilité magnétique
Author: Sadiki, Abdelhamid
Abstract: Le bassin versant de l’oued Boussouab connait une érosion hydrique intense liée à la conjugaison de plusieurs facteurs naturels favorables tels que la brutalité des précipitations et la prédominance des roches tendres. L’intervention humaine dans ce milieu vulnérable accentue sa fragilité par le défrichement et la dégradation du couvert végétal et la mise en culture de terrains en pente forte. Cette étude a pour premier objectif l’examen des modalités de la genèse des matériaux meubles mobilisable pour l’érosion à partir des affleurements rocheux, l’estimation qualitative de l’état de la dégradation des sols par l’érosion et la quantification des matériaux fins évacués par l’érosion en nappes. Le second objectif est la comparaison des résultats de plusieurs méthodes d’étude et de quantification de l’érosion hydrique pour déterminer les avantages et les limites de leur application dans les milieux environnementaux marocains. Les méthodes utilisées sont ; une étude géomorphologique descriptive des dormes de l’érosion hydrique, l’estimation de l’état d’évolution pédogénétique des sols en exploitant la susceptibilité magnétique naturelle des particules du sol, la quantification des taux d’érosion en nappe par l’équation universelle de pertes en sol de Wischmeier et smith (USLE) et par la technique du radioélément 137 Cs. Dans la perspective de la comparaison des résultats des différentes méthodes, l’échantillonnage a eu lieu en transect suivant la plus grande pente pour différentes situations topographique, lithologique et d’occupation des sols. Les paramètres de l’USLE mesurés sur tout le bassin versant ont été intégrés dans un système d’information géographique. La superficie du bassin versant de 25220.25 ha a été divisée en 5822 parcelles de 4.3 ha en moyenne. Chacune de ces parcelles possède des valeurs homogènes des différents facteurs de l’érosion hydrique impliqués dans l’USLE. Le taux d’érosion moyen de ces unités est de 55.35 t/ha/an. Le facteur naturel prédominant dans le contrôle de l’érosion est le degré des pentes. L’érodibilité et l’occupation des sols ont des influences légèrement moins importantes. La quantification des taux d’érosion par le 137 Cs mesurées ponctuellement pour deux groupes de sols a donné des résultats relativement proches de ceux calculée par l’USLE pour les deux groupes de sols est de 21t/ha/an alors que celle mesuré par le 137 Cs est de 17/t/ha/an. La répartition des pertes en sols a montré les mêmes degrés d’influence des facteurs qui contrôlent l’érosion que ceux trouvés par l’USLE. La technique magnétique a donné des résultats sur l’évolution des sols concernant un laps de temps beaucoup plus étendu que ceux la modélisation mathématique et du 137 Cs mais ils concordent sur les terrains non perturbés par l’intervention humaine. Elle a montré que les sols les plus dégradés ne sont pas forcément ceux qui ont le plus grand taux d’érosion au cours des 40 dernières années et que certains sols qui se sont bien développés au cours du temps sont devenus de grands exportateurs de sédiments après leur défrichement et leur mise en culture. Les différentes méthodes se sont avérées complémentaires quant à l’explication des interdépendances des facteurs naturels. La comparaison des résultats des trois techniques a mis en évidence l’impact néfaste des pratiques humaines sur l’accélération des processus d’érosion. L’intervention humaine reste le facteur le plus important dans la fragilisation et l’accentuation de la vulnérabilité des sols à l’érosion hydrique quelque soit le facteur naturel prédominant.
Date: 2005-02-12

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