Flore du Maroc oriental : 1-Étude floristique et biogéographique. 2- Dynamique de la croissance et analyse architecturale des principales espèces climaciques arborées

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Flore du Maroc oriental : 1-Étude floristique et biogéographique. 2- Dynamique de la croissance et analyse architecturale des principales espèces climaciques arborées

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Title: Flore du Maroc oriental : 1-Étude floristique et biogéographique. 2- Dynamique de la croissance et analyse architecturale des principales espèces climaciques arborées
Author: Khalil, Ahmed
Abstract: Dans notre région d’étude malgré l’étendu des bioclimats semi-aride et aride sur les bioclimats humides et subhumides ainsi qu’une diversité orographique est représentative qunt aux nombres d’espèces, de familles et de genres par rapport à la flore marocaine. Ainsi nous avons dénombré 1114 espèces sur 4200, 490 genres sur 920 et 86 familles sur 124. Par ailleurs 140 espèces qui sont nouvelles pour la dition et une quarantaine d’espèces sont encore non déterminées par manque d’une flore marocaine complète. Cette étude nous a permis d’observer une diversité floristqiue Nord-Sud. Les espèces endémiques du Maroc et maroc-algériennes sont plus importantes avec les lieux orographiques entre les deux pays. L’étude des types biologiques a montré une abondance des thérophytes dans l’aride et le semi-aride, dans les steppes les chaméphytes et des thérophytes. Les hémicryptophytes sont dominantes lorsque les phanérophytes occupent les montagnes, une affinité importante avec les autres régions du Maroc et particulièrement le Rif, le moyen Atlas et le Haut Atlas. Ceci est du aux liens géographiques, une ressemblance climatique et orographique. Les liens floristiques vont vers l’Algérie en particulier, la péninsule ibérique, l’Asie occidentale et la Macaronesie. Ces ressemblances floristiques sont en fait le résultat des invasions floristiques successives et simultanées qui ont couvert le Maroc depuis la fin du tertiaire. Les arbres à croissance sympodiales (chênes vert, chênes Kermés, Pistachier de l’Atlas…) sont tous des angiospermes, et ils n’ont pas un modèle architectural précis, mais ils peuvent être intermédiaires entre deux modèles architecturaux, ou des variantes. Les conifères du Maroc ainsi que les conifères actuels : Pin, cède, thuya de béribérie, les Genévriers et le sapin du Maroc…etc. présentent quatre types de stratégies de croissance, ce sont les modèles de RAUH, ATTIMS, MASSART et MANGENOT ; le premier est largement dominant, le dernier reste non représenté. Ces conifères sont capables de réitérer abondamment mais ces réitérations ne font que permettre à l’arbre d’exploiter totalement son habitat, sans favoriser l’exploitation de milieux voisins. A l’intérieur de ce cadre étroit de développement, ils font preuve d’une remarquable souplesse structurale et montrent des dynamiques de croissance originales : les modèles architecturaux intermédiaires, les réitérations, les séries successives de réitérations particulièrement chez les conifères. Les concepts de modèles architecturaux et de réitération établis chez les Angiospermes, peuvent etre étendus aux Gymnospermes. Le fait de n’y avoir rencontré que les stratégies de croissance déjà connues confirme l’idée que le nombre de formes biologiques réalisables est réduit. L’utilisation du concept du diagramme architectural (unité architecturale) permet à l’analyse architecturale de prendre place dans les descriptions systématiques bien que les divisions taxonomiques sont indépendantes vis-à-vis des caractères architecturaux. La croissance de l’architecture des essences forestière permet une bonne pratique sylvicole durable et rentable.
Date: 1999-04-30

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