Flux et dégradation de la matière végétale allochtone et autochtone dans les eaux douces

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Flux et dégradation de la matière végétale allochtone et autochtone dans les eaux douces

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Title: Flux et dégradation de la matière végétale allochtone et autochtone dans les eaux douces
Author: Chergui, Hassan
Abstract: Les flux de matière organique particulaire et la dégradation de cette matière ont été suivis dans deux systèmes fluviaux : le haut Rhône français en climat tempéré et la Basse Moulouya marocaine en climat méditerranéen chaud. Au niveau du réseau fluvial du Rhône, les apports allochtones (feuilles mortes, bois et autres débris) montrent deux pics importants, l’un en automne et l’autre au printemps. La production autochtone (Algues, Mousses et macrophytes aquatiques) intervient également, mais sa contribution énergétique à l’écosystème est décalée, dans le temps, par rapport à la précédente. In situ, la dégradation des feuilles d’arbres : Alnus gultinisa, populus nigra, salix sp, (en France) salix pendula et nerium oleander (au Maroc) et de macrophytes : potamogeton natans et phragmites australis, (en France) a été suivie. Les résultats obtenus permettent de voir que : - la dégradation est toujours plus rapide pendant les premiers stades, où disparaissent les composés les plus accessibles. Ensuite se produit un ralentissement progressif, au cours duquel subsistent la cellulose et la lignine. - dans le réseau fluvial de Rhône, la dégradation est plus rapide dans le chenal principal, elle l’est moins dans un bras latéral ouvert à l’aval sur le fleuve, et enfin elle est la plus lente dans un bras mort complètement fermé et isolé de Rhône. - dans le réseau de la Basse Moulouya, les milieux étudiés s’ordonnent comme suit, par vitesse de dégradation décroissante : branches amont d’un affluent de la rivière-chenal principal de la rivière-cours inférieur de l’affluent. - à l’échelle de deux systèmes fluviaux, la dégradation des feuilles se fait à vitesse équivalente ou légèrement plus rapide dans le réseau de la Basse Moulouya que dans celui de Rhône. Au niveau d’un même système, les différences observées entre les zones à dégradation rapide et celles à dégradation lente, peuvent être expliquées par : - Le courant, l’agitation de l’eau et la bonne disponibilité en oxygène qui accélèrent la dégradation. - la composition chimique de l’eau et sa teneur en certains éléments comme l’azote et le phosphore qui favorisent le conditionnement des feuilles. -la colonisation des feuilles par des hyphomycètes aquatiques qui varie selon le mileiu considéré. L’occurrence et la densité des spores des espèces fongiques est plus élevée dans les milieux à dégradation rapide. - L’action des invertébrés dilacéteurs. La rapidité de dégradation dans les eaux courantes est notamment liée à la présence de Gammares (Crustacés Amphipodes) dans le Rhône et de melanopsis (Gastéropodes, prosobrances) dans la Moulouya et les branches amont de son affluent. Les deux systèmes différents par les points suivants : - la température de l’eau, dont les effets directs et indirects ne peuvent être négligés. Les résultats montrent aussi que la saison, et donc la température influencent le modèle de dégradation. - les Hyphomycétes aquatiques qui sont plus nombreux dans la basse Moulouya ( 18 espèces identifiées ) que dans Rhône (11 seulement). - et enfin l’efficacité plus grande des Gastéropodes dilacérateurs de la Basse Moulouya sur la dégradation des feuilles.
Date: 1990-05-21

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