Virus de l'immunodéficience humaine : Analyse épidémiologique et immunogénétique

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Virus de l'immunodéficience humaine : Analyse épidémiologique et immunogénétique

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Title: Virus de l'immunodéficience humaine : Analyse épidémiologique et immunogénétique
Author: Sekkat, Souad
Abstract: Le Maroc, comme d’autres pays de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient, appartient à une zone géographique de faible prévalence pour le VIH. L’analyse de la dynamique de l’épidémie depuis 1985 nous a permis de montrer que la propagation du virus au Maroc reste relativement limitée. Ceci malgré l’existence de facteurs aggravants telles que les fortes incidentes des infections sexuellement transmissibles (IST), la jeunesse de la population et la prédominance de la transmission hétérosexuelle. Néanmoins, nous avons trouvé des prévalences élevées du VIH chez certains groupes à risque tels que les prostitués (2.1%), les homo-bisexuels (1.8%), les tuberculeux (1.5% à Agadir) et les patients IST (0.6%). Nous avons également observé une augmentation régulière des taux d’infection VIH lors des surveillances sentinelles instaurées chez les groupes à risque (patients IST et tuberculeux) et chez les consultants du centre de dépistage anonyme et gratuit recrutés sur une période de douze années. Par ailleurs, l’étude des interactions entre le VIH et des IST classiques telles que les infections chlamydiennes, tréponémiques ou gonococciques d’une part et entre le VIH et des virus hépatogènes d’autre part a permis de mettre en évidence des prévalences élevées de ces infections. Ainsi, des infections à chlamydiae et à treponema pallidum, reconnues comme cofacteurs de la transmission VIH ont été retrouvées respectivement chez 50% et 14% les consultants IST. Aussi, nous avons montré des co-infections par le virus des hépatites B et C chez respectivement 52% et 6% des patients VIH. Nos études ont montré que malgré l’existence de plusieurs facteurs en faveur d’une explosion de l’épidémie, les taux de l’infection au sein des différents groupes restaient relativement faibles. Au vu de ces résultats et afin de tenter d’expliquer le profil épidémique du VIH au Maroc, nous avons abordé une analyse génotypique des souches virales et une recherche de facteurs immunogénétiques de résistance ou de susceptibilité à l’infection chez des patients marocains. Ainsi, le séquençage de la région V3 de la glycoprotéine d’enveloppe de souches VIH circulant au Maroc a montré que 79% des isolats étaient de sous-type B et 21% de sous-type A. ce profil moléculaire n’explique pas les faibles prévalences puisque les sous-type A et B ont largement contribué aux épidémies VIH en Afrique sub-saharienne et dans les pays occidentaux. Nous avons donc recherché une association entre les polymorphismes (274C/T, 469+14G/C et D543N) décrits au niveau du gène NRAMP1 (Natural Resistance Associated Macrophage Protein). Ces polymorphismes ont été associés à la susceptibilité ou à la résistance à certaines pathologies infectieuses telle que la tuberculose. Chez les patients marocains VIH positifs, nous avons mis en évidence une association significative (χ2= 32.6 et p<0.001) entre le génotype C/T du marqueur 247 C/T et l’infection VIH. En revanche aucune association n’a été observée avec les polymorphismes 469+14G/C et D543N.
Date: 2002-07-17

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